Le Pas du Mortier – 1391 m – est une des destinations « oubliées » des Alpes à la manière du Col de la Charmette. En effet, ce col situé le plus au Nord du Massif du Vercors a vu une partie de sa route disparaître dans un éboulement lors de l’hiver 2020-2021 (versant Saint-Quentin-sur-Isère et à environ un kilomètre et demi du tunnel) et rendant donc son franchissement quasi impossible…
Le Refuge de l’Orgère – situé à 1933 m – propose une ascension en aller-retour qui permet d’accéder à l’une des « portes » du Parc National de la Vanoise.
Le Col de Pontis, situé aux abords du Lac de Serre-Ponçon, n’est pas très haut – 1301 m -, n’est pas très long – entre 4,6 et 5,3 km selon le versant que vous emprunterez – mais il est très ardu !
Le Col Lebraut – 1110 m – se trouve aux abords du Lac de Serre-Ponçon. Il permet de relier Chorges au Nord à Espinasses au Sud.
Deux autres Cols de la Coche – un en Isère et un en Savoie – sont déjà recensés sur ce site, en voici un troisième situé dans les Hautes-Alpes près d’Embrun et c’est un costaud : altitude 1791 m – 17,3 km d’ascension et un poil moins 1000 m de dénivelé à 6,5% de moyenne.
Le Seuil de Mégève permet de faire la liaison entre Ugine au Sud et Sallanches au Nord. D’altitude modeste – 1107 m – et situé malheureusement sur la D1212 au fort trafic routier, son ascension propose tout de même de quoi transpirer et un cadre impressionnant avec les Gorges de l’Arly.
Vendredi 4 août / Distance 38 km / D+ 1185 m / 3h29
Aujourd’hui, j’ai prévu une journée en famille au Col du Mont Cenis et une incursion en Italie jusqu’à Susa. Pour cela, on doit se rendre en voiture jusqu’à Lanslebourg-Mont-Cenis. On prépare les affaires, le vélo est chargé… mais ma fille, d’un coup, n’est pas très bien, devient toute nauséeuse et n’a plus la force de faire quoi que ce soit… la sortie est annulée !
Changement de programme ! Il est déjà 9h30, il est trop tard pour se lancer dans une grosse sortie… je sors ma carte « Col d’Albanne + Lac de Pramol », mais il fait déjà chaud et remonter la Vallée de la Maurienne ne m’emballe pas vraiment (le retour non plus d’ailleurs !). Ma femme souhaite faire des courses à St-Jean-de-Maurienne, j’achète ! Double-bonus, elle me propose de venir me rechercher à la fin de ma sortie, super !
J’en ai profité aussi pour mettre à jour les profils du Col d’Albanne.
Col de la Madeleine, le Mont Blanc est à gauche, caché dans les nuages.
Jeudi 3 août / Distance 41 km / D+ 1560 m / 3h12
Après une journée off, je suis d’attaque pour une des plus grosses ascensions de ce séjour : le Col de la Madeleine. J’ai déjà gravi ce col en 2006 et j’en étais venu à bout avec difficulté. Depuis la Chambre, au Sud, ses 19,3 km pour 1521 m de D+ à 8% de moyenne – où il n’y pas un seul replat – en font un des cols les plus durs des Alpes françaises.
Cependant, je ne vais pas faire la montée traditionnelle via la D213 mais plutôt celle via la D76 qui passe par Montgellafrey et qui se trouve sur le versant opposé de la Vallée du Bugeon histoire de découvrir cette autre variante plutôt méconnue. Un chouia plus longue – 19,7 km – la sanction est quasi la même avec 1519 m à 7,5% de moyenne. Départ vers 8h pour profiter de la fraîcheur matinale et aussi pour profiter d’un petit événement spécial qui se passera un peu plus haut…
J’en ai profité aussi pour mettre à jour les profils des 2 versants Sud du Col de la Madeleine.
Dans le final du Col de la Croix Fry via Manigod (photo alpes4ever)
Suite à quelques petites remarques reçues de la part de mes sympathiques lecteurs et à mes impressions personnelles (montée via Manigod effectuée en 2015), les profils ont été mis à jour pour les 2 versants.
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