Toutes les ascensions à vélo des Alpes !

Col Luitel

Lac Luitel

Le Lac Luitel (photo de Jean-Marie Joubel)

Le Col Luitel – 1262 m – est un petit monstre tapi tout au Sud de la Chaîne de Belledonne… petit par son altitude qui n’est pas excessive mais terrible par son ascension, surtout celui du versant Sud !

VERSANT SUD

Depuis Séchilienne, située à l’entrée des Gorges de la Romanche, vous attend une monstrueuse ascension de 10 km à 9% de moyenne !!! Si on enlève les replats du début et de la fin de cette montée, le calcul est plus simple : 9 km à 10% !!!

Environ 8 lacets mais certains seront abominablement longs ! Le passage aux environs du hameau du Clos de la Charmette sera le plus dur avec 1,9 km à 11% de moyenne ! Un cauchemar à méditer, un défi à relever !

VERSANT NORD

Le versant Sud vous rebute, c’est compréhensible ;-), vous pouvez vous reporter sur le versant Nord, un peu moins dur. Depuis Uriage les Bains (à côté du parcours de golf), l’ascension est un peu plus longue avec 11,5 km à 8% de moyenne. Bien sûr, cette moyenne révèle plusieurs passages à 8/9%, ce qui ne sera pas du gâteau non plus !

8 lacets aussi (qui emprunte l’une des voies d’accès à la Station de Chamrousse) jusqu’au Lac Luitel, qui sera l’altitude maximale que vous atteindrez : 1868 m. Pour le final, 500 m vous sera nécessaire pour rejoindre le Col Luitel un peu plus bas à 1262 m.

Col Luitel

Chaîne de Belledonne

Col Luitel / Versant SudVERSANT SUD

Distance : 10 km
Départ : Séchilienne (Gorges de la Romanche)
D+ : 898 m
% moyen : 9%
% maxi : 11% sur 1,9 km

 

Col Luitel / Versant NordVERSANT NORD

Distance : 11,5 km
Départ : Uriage les Bains
D+ : 857 m
% moyen : 8%
% maxi : 9,5% sur 900 m

  1. Roman Bernard

    Grimpé aujourd’hui ! Comme la Charmette en Chartreuse, il est petit, discret, mais coriace !

    Bémol : la descente est désagréable car la raideur, les virages en épingles et le goudronnage sommaire obligent à rester sur les freins.

  2. Julien

    il aurait mieux fallu redescendre par l’un des versants de chamrousse au sommet. Une descente très rapide t’y aurait attendu et une quinzaine de kilomètres de plat pour rejoindre Séchilienne derrière.

    • Roman Bernard

      J’avais peu de temps donc je devais faire l’aller-retour depuis Séchilienne.

  3. Lionel

    La variante par la route qui va au Mont Sec vaut le coup. J’ai envie de me faire un meurtre genre Laffrey, Luitel durant mon stage histoire de tester le 34-30. (je suis en 36-30 mais je me tate de remettre le 50-34 mais chiant en descente pour la Cx de Fer sur la Trilo de Maurienne)

  4. Lionel

    Tentative avortée pour moi, j’ai crevé deux fois avant, j’ai quand même tenté, mais par 36° au pied, j’ai grimpé les 3 premiers km et fait demi tour à la deuxième épingle, complètement en surchauffe. Tu avais pas mis, sans quasiment d’ombre par Séchillienne, ce qui une journée comme aujd à son importance, car un col en plein cagnard c’est quasi impasse dans de bonne condition. Seul bon point, pas mal de source sur le bord et en plus bien bonne. J’ai refait mon bidon d’eau dedans, (3 bidon et demi en 110 km par ce four).

  5. Lionel

    Maj finalement je l’ai fais hier en fartlek, par Belmont en coupant avant par le Bouloud, en effet beau petit col bucolique avec le lac en haut et une splendide vue. Nettement plus agréable par la route de Chamrousse à l’ombre de la forêt avec ces températures infernales. Puis refait 2 km de plus dans Chamrousse, l’an pro, il faut que je me le fasse par Séchi en entier, avec une prépa normale ça passera crème, sans ces deux mois de coupure au HT (je vais lui faire un procès pour atteinte au qualité structurelle du bonshomme). Je me ferais Chamrousse par Belmont aussi, car j’aime bien cette bosse, de ce côté avec les nombreuses cascades et torrent ou tu peux ravitaillé, un des points forts du col en été.

    • Content que tu aies pu enfin découvrir le Col Luitel même si c’est dans un mode sportif. J’avais voulu aussi le faire après avoir avoir grimpé le Col de la Morte en 2017 mais il faisait également très chaud ce jour là, je n’ai rien tenté, j’y reviendrais sûrement un jour au aussi grimper à Chamrousse dans la foulée.

  6. Vincent

    Oui, c’est vrai pas connu mais c’est une belle bosse, je l’ai montée déjà deux fois et j’ai déjà envie d’y retourner tellement c’est bon !

    • Bonjour Vincent, oui un col assez confidentiel pourtant à « deux pas » de Grenoble mais comme il est très dur, il doit faire peur à beaucoup de cyclistes 😉

  7. michel

    Bonjour, la preuve qu’on s’en souvient, je l’ai monté à 15 ans par Séchilienne et j’en ai 57 aujourd’hui. Je n’ai rien oublié… Je ne pensais pas à l’époque vivre dans la région (Vercors), mais je me suis promis d’y remettre les pieds avant d’arrêter le vélo quand mes moyens physiques ne me le permettront plus. Pour l’instant pas trop de problème, même avec 20 kgs en plus car à l’époque on montait en 42×24 maxi…

    • Bonjour Michel, oui à une certaine époque, on montait les cols avec des développements de ouf ! Perso, je n’ai pas le moteur pour tirer aussi gros, je roule avec un triple, ça permet de moins se cramer sur les pentes dures. Bon ,faut dire qu’avec les compacts qui inondent désormais le marché, on aurait une tendance à revenir à cette ancienne époque mais je trouve que ce n’est pas très adapté pour les cyclistes moins « performants » et pour les « anciens » !

      • michel

        C’était une autre époque. J’ai tenté il y a une quinzaine d’années de réutiliser mon ancien vélo avec les braquets en question et je n’ai pas continué l’expérience, trop traumatisante pour les genoux notamment. Comment faisait-on ? Tout le monde poussait gros, sauf les cyclos qui avaient des triples. Je ne regrette pas de mouliner dans les cols… Parfois avec 34×32, je trouve même çà un peu juste pour les grandes ascensions et pour les pentes au dessus de 15 %.

  8. Lionel Rosière

    Refais ce matin, dans des conditions inverses de l’an dernier, Luitel dans le Brouillard ça donne un côté épique des années 50-60. Par contre la descente par la même route de Chamrousse est hyper dangereuse par temps humide, j’ai limé mon frein arrière à force de devoir ralentir tellement les pneus pourtant pluie ne tenait pas sur ce verglas d’été.

  9. Tonio

    Fais ce jour après l’avoir fait il y a 8 ans: même difficulté, on se dit dans les premier kilomètres que ça va passer en gardant le rythme, mais dans la deuxième partie on est scotché à la route. Peu de moments pour récupérer. Une fois sur les pentes de chamrousse on voit bien que c’est plus roulant, mais on sent bien aussi qu’on en a laissé dans le Luitel

  10. Seb

    Monté le 22/10/23. Temps couvert, 15°. Les 4 ou 5 premiers kms sont costauds mais encore raisonnables. La route s’élève rapidement parmi les habitations, prend de la hauteur et s’enfonce dans la forêt (attention aux châtaignes en automne). Les choses se corsent ensuite. Profitez bien du seul petit replat avant le hameau des Blancs car ensuite la pente devient de plus en plus sévère. La fatigue s’ajoutant les 3 ou 4 derniers kms (jusqu’au hameau de la Croix) sont un vrai calvaire. Le passage le plus difficile se trouve selon moi à la sortie du hameau de la Gorge (+ de 12%). Le dernier km est quant à lui plus roulant et permet de souffler un peu après ce gros effort. Seul un piteux panneau en bois indique le col (1262m) et la ligne d’arrivée. Attention également au panneau situé à l’intersection de la route menant à Montsec. Celui-ci indique le sommet à 5 kms. En réalité vous pouvez en rajouter 2 facilement !

    • Bravo Seb pour cette difficile ascension fort méconnue ! Je pense qu’elle doit faire très peur avec ses 9% de moyenne sur 10 km !!!

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