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Col de l’Iseran

Col de l'Iseran

Vue sur Val-d’Isère, le lac du Chevril et le mont Pourri depuis la route du versant nord (photo de André Payan-Passeron)

Le Col de l’Iseran – 2764 m – se trouve en Savoie et permet de relier (tout comme le Col de la Madeleine) les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise.

8 années de travaux ont été nécessaires pour construire la route qui a été inaugurée en 1937. Premier col routier des Alpes françaises par son altitude, c’est même le plus haut col de montagne routier de toutes les Alpes.

Le Col de l’Iseran, avec ses 2 versants Nord et Sud, est hors-norme à tous points de vue : son altitude 2764 m (le panneau indique même 2770 m), ses distances et dénivelés – près de 50 km et plus de 2000 m de D+ pour le versant Nord et près de 33 km et plus de 1400 m de D+ pour le versant Sud – en font une ascension inoubliable pour tous les cyclistes.

VERSANT SUD

Si certains considèrent que ce versant commence à Bonneval-sur-Arc, je préfère vous proposer le profil complet qui part de la Vallée de la Maurienne à partir de Lanslebourg-Mont-Cenis. Au départ de ce dernier, comptez près de 32 km d’ascension avec 1446 m de D+ à 5% de moyenne. Une belle ascension en perspective que vous grimperez en 3 temps :

  1. Au départ de Lanslebourg-Mont-Cenis (1399 m), échauffement tranquille en passant par Lanslevillard avec 3 km entre 2 et 3%. À la sortie de ce dernier, brutale rupture de pente avec 1350 m à 9/10%, vous grimpez en fait les premiers hectomètres du Col de Madeleine (un homonyme de celui qui se trouve plus bas dans la Vallée de la Maurienne). La fin de son ascension, c’est plus calme durant 2,4 km sur une pente qui déclinera de 6,5% à 5%. Un petit costaud ce Col de la Madeleine – alt. 1746 m – attention à ne pas y laisser trop d’énergie ! Pour les puristes de la chasse aux cols, il se situe exactement au hameau du Collet, il vous faudra quitter quelques instants la D902.
  2. Vous enchaînez avec une descente de 2,6 km qui vous amènera sur le Plateau de Bessans. Vous pourrez y gérer tranquillement votre effort : 11 km de petits faux-plats montants et descendants jusqu’à Bonneval-sur-Arc. Profitez du cadre majestueux, tous les sommets environnants sont à plus de 3000 mètres.
  3. À Bonneval-sur-Arc (1787 m), classé parmi l’un des plus beaux villages de France avec ses maisons authentiques construites en pierre de taille, est le point de départ de la partie finale de l’ascension vers le Col de l’Iseran. Des chiffres à prendre au sérieux : 12,8 km à grimper en grande partie au-dessus de 2000 m d’altitude avec 956 m de D+ à 7,5% de moyenne. Dans un décor grandiose et sauvage, profitez de 2 replats où vous pourrez souffler un peu : 950 m à 2,5% juste avant la Chapelle St-Barthélemy et 1,450 km entre 3 et 4,5% entre les Ponts de l’Oulietta et de la Neige (avec un court tunnel entre les deux). Le final sera terrible avec, entre 2 lacets, un long passage rectiligne de 1,950 km à près de 9% de moyenne. Un dernier lacet et 750 m à 7,5% et vous atteindrez le Col de l’Iseran à 2764 m d’altitude.

Col de l'Iseran / Versant Sud - Pont du NantIl est possible de partir depuis Modane – comptez 23 km jusqu’à Lanslebourg-Mont-Cenis et 55 km jusqu’au Col de l’Iseran – mais il faudra ajouter 2 petites difficultés – le reste n’est que replats et légères descente – jusqu’à Lanslebourg-Mont-Cenis. La première se situe juste à la sortie de Modane avec une côte qui se hisse jusqu’au Pont du Nant (voir profil ci-contre). La seconde est situé à Termignon et consiste à grimper une bonne rampe de 1,5 km à 7%.

Il est aussi possible d’emprunter une route plus touristique – la D83 –entre Modane et Solières l’Endroit (avant Termignon), le profil de cette route est disponible sur la page du Plan d’Aval.

VERSANT NORD

Au départ de Bourg-st-Maurice, dans la Vallée de la Tarentaise, l’ascension sera longue – très longue – de 46,6 km avec plus de 2000 m de dénivelé positif ! Le pourcentage moyen – 5% – laisse supposer que la pente n’est pas très forte, ce qui est le cas mais les 13 derniers kilomètres sont réalisés au-dessus des 2000 mètres d’altitude, l’oxygène y étant plus rare et cumulé au 34 premiers kilomètres d’ascension, l’effort sera intense !

L’ascension est découpée en 6 parties :

Attention, il y a plusieurs tunnels et paravalanches à franchir jusqu’à Val-d’Isère, ils sont plus ou moins bien éclairés, celui du Chevril juste après le barrage de Tignes est en forme de coude, on peut y perdre un peu ses repères. Les paravalanches sont ajourés.

  1. À la sortie de Bourg-Saint-Maurice (alt. 809 m), vous démarrez par une petite montée menant à Séez : 1,5 km entre 3,5 et 5%. Après Séez, les affaires se calment rapidement. Durant 6,5 km, vous remontez l’Isère qui prend sa source plus haut sur la commune de Val-d’Isère et qui finira par se jeter 286 km plus loin dans le Rhône. La route est ponctuée de faux-plats descendants et montants – 4,5% maxi – jusqu’après le hameau de Viclaire, attention à ne pas trop envoyer, il faut en garder sous la pédale pour la suite…
  2. La déclivité va tourner autour des 6/7,5% pour les 5,5 prochains kilomètres, gérez tranquillement votre effort. Il y a souvent beaucoup de circulation mais la voie est assez large, le paysage est assez moyen car vous vous trouvez dans une vallée assez encaissée et la route est bordée de pins noirs. Au passage de Ste-Foy-Tarentaise, vous avez dépassé les 1000 mètres d’altitude. Après avoir traversé le village de la Thuile (1247 m), vous avez parcouru seulement 14,5 km depuis Bourg-Saint-Maurice.
  3. Après la Thuile, la déclivité repasse entre 2 et 5,5% durant les 5,8 kms suivants, ce qui me permet de mettre un ou deux pignon de mieux et d’augmenter un peu la cadence mais pas trop, il reste encore 32 kms ! Sur votre droite, vous pouvez voir le Mont Pourri (3423 m) et ses magnifiques glaciers. Vous traverserez aussi une première série de paravalanches.
  4. 3 kilomètres avant d’approcher le Barrage de Tignes, la pente s’accentue à nouveau entre 6 et 8% (portion de 1130 m pour ce dernier). Les jambes sont un peu dures et le dernier kilomètre semble interminable.
  5. Puis vous arrivez juste au-dessus du Barrage de Tignes. Derrière le barrage se tient le magnifique Lac du Chevril. Vous enchaînez sur une succession de légères descentes et replats ponctués de tunnels et paravalanches. Vous rechargez joyeusement les batteries. À la sortie du dernier tunnel, vous aurez l’impression de pénétrer dans une autre région, les Gorges de la Daille séparant le Lac du Chevril de Val-d’Isère. Le paysage est magnifique, face à vous, au-dessus de Val-d’Isère se dressent la Pointe des Lessières (3041 m) et le Signal de l’Iseran (3237 m). Vous traversez rapidement la Station de  Val-d’Isère (1800 m). 30,2 km dans les jambes.
  6. À la sortie de la station débute la dernière partie de l’ascension pour un total de près de 16 km de grimpée avec 944 m de D+ à 6% de moyenne. La pente s’incline donc à nouveau à 3% dans un premier temps puis monte autour des 5,5/7,5% avant et après le hameau de Fornet, de quoi s’échauffer à nouveau mais vous sentez que les jambes sont dures… La pente replate un peu avec 4,5% et au passage du Pont Saint-Charles (alt. 2056 m), vous pourrez soufflez un peu avec 850 m à 3%, le paysage devient minéral. La route prend la direction opposée avec une déclivité qui va s’installer très régulièrement autour des 6,5% mais le souffle est plus court, il ne faut pas oublier que l’on a dépassé les 2000 mètres d’altitude. La vue est superbe sur Val-d’Isère avec juste au-dessus le Rocher de Bellevarde (2827 m). Après avoir dépassé le Chalet du Mollard (qui est un restaurant d’altitude pour la saison d’hiver perché à 2300 m),  la pente fait un peu relâche puis vous enchaînerez avec… une mini-descente rapide de 150 m qui est le genre de truc à vous scier les cuisses car juste après, sans transition, le pente remonte à 5,5% puis 900 m à 8% ! Heureusement, la déclivité va en suite s’installer autour des 6/7,5%, ne vous lâchera plus jusqu’au sommet mais vous permettra de maintenir un rythme régulier durant 5,5 km. Les lacets se succèdent, un bon vent de face peut se lever et rendre la progression plus difficile ! Le paysage est un peu gâché par les remontées mécaniques du domaine skiable de Val-d’Isère (une partie de la route est même utilisée en hiver en tant que piste !) mais qu’importe, vous avez déjà 45 km d’ascension dans les pattes et vous allez finir le boulot ! La température devient plus fraîche, il y a parfois des averses de neige en plein été… C’est au mental que vous grimperez patiemment les derniers hectomètres où la pente atteint une déclivité de 7,5/8% … puis VICTOIRE, vous atteindrez le sommet du col de l’Iseran à 2764 m.

Au Col de l’Iseran, présence de Chapelle de Notre-Dame-de-Toute-Prudence édifiée en 1939. Pour la photo devant le panneau, il faudra vous « battre » avec les hordes de motards qui s’y agglutinent comme des mouches bien qu’ils n’ont fourni aucun effort pour l’atteindre ! Vues sensationnelles sur un décor minéral de toute beauté et sur une dizaine de glaciers.

VERSANT NORD
via Villaroger + les Brévières

Toujours au départ de Bourg-Saint-Maurice, une variante plus bucolique qui passe par les villages de Villaroger et des Brévières avec passage sur le Barrage de Tignes. Mais l’addition sera plus salée que le versant Nord direct : 49,7 km d’ascension (+ 3 km) et 2124 m (+ 90 m) de dénivelé !

Col de l'Iseran

Massif de la Vanoise

Col de l'Iseran / Versant SudVERSANT SUD

Distance : 32,3 km
Départ : Lanslebourg-Mont-Cenis (Vallée de la Maurienne)
D+ : 1454 m
% moyen : 5%
% maxi : 10,5% sur 400 m

Col de l'Iseran / Versant NordVERSANT NORD

Distance : 46,6 km
Départ : Bourg-Saint-Maurice (Vallée de la Tarentaise)
D+ : 2034 m
% moyen : 5%
% maxi : 8% sur 1130 m, 900 m et 335 m

Col de l'Iseran / Versant Nord via Villaroger + les BrévièresVERSANT NORD
via Villaroger + les Brévières

Distance : 49,7 km
Départ : Bourg-Saint-Maurice (Vallée de la Tarentaise)
D+ : 2124 m
% moyen : 5%
% maxi : 8,5% sur 1 km

  1. Anthony84C

    Bonjour.

    Je viens d’effectuer il y a deux jours le versant nord du col de l’Iseran mais en courant à pied: en effet du côté des locations de vélo, il n’ y avait que des locations de vélos de villes inadaptés au cyclisme sur route, à l’office du tourisme. Le magasin Intersport qui en loue habituellement à Val d’Isère était fermé, tout la station où il n’y avait qu’un hôtel, un restaurant et une pizzeria d’ouverts. La station avait fermé le 28 août. De plus, j’ai un vélo personnel mais je ne tenais pas à franchir tous ces tunnels et paravalanches ni monter ma voiture jusqu’à Val d’Isère. C’est pourquoi je suis venu en train jusqu’à Bourg Saint-Maurice et j’ai pris une navette jusqu’à Val d’Isère. Pour l’ascension à pied, aucun problème car j’ai été marathonien et trailer.

    Cependant, j’ai noté que le passage à 10,5 % que tu signales avant le chalet du Mollard, moi je le placerais plutôt après la courte descente alors qu’une borne trompeuse indique un kilomètre à 4 %. Entre le pont Saint-Charles et le chalet du Mollard (ou Le Signal), il y avait trois bornes marquées respectivement à 7 %, 7 % puis 5 %. Peut-être y avait-il plus de 5 % (environ 5,5 % selon le magazine Le Cycle) sur la dernière mais je n’ai pas noté de passage difficile ici.
    Le magazine Le Cycle signale aussi un passage à 12 % sur 100m, dans les lacets 500m avant le belvédère de l’Arollay (2533m) soit à 4 km du sommet mais je n’ai rien vu de tel, si ce n’est 500m un peu plus difficiles mais après ces tables d’orientation. Après c’est vrai qu’à pied et à vélo, on n’a pas les mêmes sensations.

    Je l’ai grimpé en juillet 2011 par le versant Sud depuis Bonneval-sur-Arc 3 jours après l’Etape du Tour et la description que tu fais est conforme à ce que j’ai pu ressentir.

    Cordialement.

    • Hello, d’abord bravo pour cette montée en course à pied du Col de l’Iseran, ce n’est pas courant et surtout avec l’altitude, cela doit être un bel effort. Dommage que les stations ne prolongent pas dans l’arrière-saison, j’ai déjà fait plusieurs séjours la deuxième quinzaine d’août et dans certains coins, c’est déjà la fin de saison ! Pour le passage à 10,5%, je peux t’assurer qu’ils sont dans les lacets du chalet du Mollard (en fait, c’est surtout le Signal/Arrivée de télécabines que l’on voit). Après la descente, ça ne remonte mais pas tant que ça, c’est surtout que cette rupture fait assez mal aux jambes 😉 ! C’est ce que l’on appelle le « molletomètre » et celui-là il vous sort tous les pourcentages que l’on veut 🙂 ! Dans tous les cas, les panneaux m’avaient bien déroutées lors de mon ascension, c’est à partir de là qu’est né mon idée de réaliser mes propres profils !
      Cordialement.

  2. GérardMN

    Bonjour, et tout d’abord, felicitation pour ce site. Je n’avais pas fait de vélo (ni aucun autre sport) depuis plus de 10 ans mais j’ai remis ça cette année et j’ai grimpé une cinquantaine de cols dont 40 nouveaux. Autant te dire que ce ne fut pas simple au début, il m’a bien fallu 1500 km avant de retrouver la forme. Et donc ce n’est pas sans une petite appréhension que je planifiais certaines sorties d’où un certain besoin de consulter des avis ou profils avant de me lancer. C’est donc en surfant que j’ai découvert vers la mi-saison Alpes4ever et c’est vite devenu ma référence.

    En particulier, la description générale et les grandes lignes des profils m’ont toujours paru excellents. Mais rien n’est parfait et dans le detail, il m’arrive de trouver bizarres certains pourcentages. C’est pour cela que je réagis au commentaires d’Anthony car j’ai eu exactement la même impression, et en vélo cette fois. Je dirais aussi qu’il n’y a rien d’extraordinaire au niveau du chalet du Mollard, en revanche, ça monte fort après la petite descente malgré la borne 4% qui, nous sommes d’accord, est fantaisiste. Je sais bien que les impressions sont parfois trompeuses mais cette petite descente est vraiment trop courte pour refroidir les muscle ou pour faire oublier l’effort. D’ailleurs, la borne suivante (ou un peu plus haut) indique 10% ce qui semble tout aussi fantaisiste.

    Je pense que ta méthodologie n’est pas exempte d’une petite marge d’erreur (comme dans tous les domaines). En particulier, je travaille moi aussi sur des cartes dans mon metier et le relief dans les zones très raides (je parle ici de falaises presque verticales) pose souvent problème or il y a justement un ressaut rocheux dans cette zone d’où la fameuse descente. Peut-être est-ce une piste à creuser pour évaluer la justesse des valeurs.

    Dans le même ordre d’idée, tu indiques si je me souviens bien dans la montée nord du Semnoz un passage à 15%. Un tel pourcentage se ressent et implique quasiment un changement de vitesse mais je n’ai rein vu de cela. Mais encore une fois, ces petits details n’enlèvent rien à la qualité globale du site.

    Cordialement.

  3. F. DURON

    Juste une coquille :

    Nord paragraphe 2
    « La déclivité va tournER… »
    Merci en tout cas pour le travail accompli.
    Flo

  4. Mike

    Bonjour, grimpé ce jour, par le versant Nord traditionnel, effectivement avant Val d’Isère, assez peu d’intérêt touristique, et c’est là que j’ai eu de vraies difficultés respiratoires, avec les dizaines et dizaines de camions, de voitures et de motos qui me sont passés sous le nez ….
    Je rajoute pour la première fois un commentaire à ce superbe site, parce que je voulais donner 2 précisions, sur des points qui m’ont marqués ce jour,
    Le premier, c’est qu’il y a des tunnels sans aucun éclairage, je vous conseille donc de prendre de bons éclairages de vélo (j’étais ultra stressé dans ces tunnels …)
    Le deuxième c’est qu’il y a des zones de travaux avec feux alternatifs, qui obligent à mettre pied à terre, à 2 reprises, justement dans la zone des tunnels/paravalanches, et ce jusqu’à la fin de l’année 2020.
    Après Val, c’est vrai que c’est sympa, ça ne vaut pas le Galibier ou le Glandon en esthétisme, mais ça vaut le passage ! (Enfin, les goûts et les couleurs …)
    Gros point positif : la descente, revêtement quasi parfait, et de superbes lignes à peu près droite qui permettent de descendre sans trop de stress (à part encore une fois la circulation …), seul souci que j’ai rencontré dans la descente, c’est le vent tout en haut qui a tendance a secouer un peu le vélo.

    Voilà, pour ma petite participation,
    Et un grand merci pour tout ces descriptifs de cols !

    Mike

    • Bonjour Mike, merci pour ton commentaire très sympa. Oui, le Col de l’Iseran est un gros morceau et c’est le col routier le plus haut des Alpes ! Pour les tunnels, je n’avais plus trop le souvenir que ce n’était pas éclairé, je vais les rajouter à mon descriptif. J’espère que tu auras l’occasion de faire le versant opposé depuis Lanslebourg-Mont-Cenis, il est bien plus beau !

  5. Christophe Grandjanin

    Grimpé en octobre 2018 dans le cadre d’un brm400 « Grenoble-Grenoble », en passant d’abord par le Galibier, donc depuis Saint-Michel de Maurienne, la montée d’Aussois et le « petit » col de la Madeleine. C’était épique. J’étais le dernier arrivé au sommet du col, à 21h30, dans un noir total. Quelle descente sur Val d’Isère ! Je ne l’oublierai jamais ! 🙂
    J’ai fini par abandonner à Albertville à 3h du matin, mais j’étais quand même super content d’avoir passé ces deux géants des Alpes le même jour.

  6. Roman Bernard

    Je suis depuis cet après-midi à Val d’Isère pour une semaine de randonnée (pédestre) en famille et ça va être une grosse tentation d’accrocher ce col lointain à ma collection… mais je suis venu sans mon vélo car je ne suis pas ici pour ça ! Soupir…

    • Hello Roman, tu peux louer un vélo à Val d’Isère pour une demi-journée, tu auras bien un petit moment pour allez grimper le plus haut col routier des Alpes !

      • Roman Bernard

        J’ai obtenu une permission familiale ce matin et suis allé l’accrocher à mon palmarès (même si en partant de Val d’Isère j’ai un peu triché 😉 ) !

        Très beau final, ç’aurait été dommage de laisser passer l’occasion !

  7. Gilles

    Fait pour la première fois aujourd’hui depuis Lanslebourg, alors que je n’habite pas très loin…
    J’y suis allé confiant. Attaquer directement par le col de la Madeleine, c’est un peu rude, autant redescendre un peu dans la vallée, pour s’échauffer un peu.
    Une petite heure pour arriver à Bonneval et les choses sérieuses commencent.
    Le problème ce n’est pas la pente , c’est l’altitude ( Bonneval à 1800m).
    Arrivée à 2764 m, c’est hors-normes. Le manque d’oxygène bouleverse les repères.
    L’avant-dernier kilomètre à 10% est terrible. Ce fut dur, plus que le profil ne le laissait deviner.
    A la descente, j’ai croisé beaucoup de cyclistes et ils n’avaient pas l’air plus aériens que je ne l’avais été à la montée. Rassurant.
    Merci pour ce site et les profils que je consulte souvent.

  8. Gazdonf

    Ah là, il commence à y avoir sujet de discussion, 45kms de montée toute de même…

    Enfin un col, un vrai un beau un truc qu’on aime voir lors du TDF pour ce côté dantesque….
    Pris sur le RGA au départ de Seez..
    Bon d’accord, le plus beau, le plus excitant c’est tout de même la partie au départ de Val d’Isère….
    Avant c’est un peu la circulation jusque Tignes, encore pas mal de travaux EDF au barrage et puis pas très sympa tout ces tunnels taillés dans le roche.
    Après donc, c’est régalade pour les yeux jusqu’au sommet ( Mont Pourri, Dome de la Sache, Aiguille du Dome, etc..)
    A gauche, à droite, devant, derrière on ne sait plus ou donner de la tête, quelques arrêts pour immortaliser.
    Et puis je n’ai pas souffert de l’altitude ou alors j’étais tellement émerveillé que c’est passé tout seul…
    C’est bien quand on est pas à l’agonie, on profite tellement mieux de sa montée.

    Puis il faut aussi parler de la descente vers Bonneval….
    Vraiment de toute beauté une fois passé le Pont de la Neige….la vue au loin sur l’Albaron m’a donné la chair de poule(t)….

    Oh la la la je suis déja en manque..

    PS : Joris, tu devrais rendre tes profils imprimables….
    Parfois ( et j’ai oublié de tester ) j’aurais bien apprécié de me faire un roadbook pour savoir un peu ou j’en étais….

  9. Eloi

    Enfinnnnnnn!!!
    Après une année de préparation je suis enfin arrivé en haut de ce géant.
    Certes je suis parti de Val d’isère, donc j’ai escamoté une grande partie de la montée mais je me suis rattrapé en montant à Tignes juste après.
    En ce qui concerne le mur des 2000 mètres, je pensé que pour ma part il était en quelque sorte fissuré car plus je montait mieux je me sentais.
    Sinon en haut j’ai pu remarqué l’état désastreux du glacier.
    En plus j’ai pu battre mon record dans la descente malgré les motards qui ne font pas attention.
    Sportivement

  10. Monacall

    Fait la version sud cet été en partant de Lanslebourg, quel pied!
    Attention au col de la Madeleine en préambule qui pourra laisser des traces si on veut imiter les pros (lol) car la route est longue pour arriver là-haut!
    Le long passage sur le plateau de Bessans peut aussi devenir compliqué en cas de vent contraire!
    Les 13 derniers km, les plus durs, se font dans un décorum digne du Seigneur des Anneaux, on en prend plein les yeux!
    Personnellement, pas eu de difficulté particulière à grimper mais j’ai ressenti le manque d’oxygène vers les 2300/2400m, j’imagine que l’on est tous un peu différent à ce niveaux.
    Je dois aussi préciser que j’ai fait ce col en aller-retour en mode gestion car j’avais le Galibier le lendemain et La Madeleine + Chaussy le surlendemain! (vive les vacance en Maurienne!)

    Bref, un col à faire ABSOLUMENT! Et comme souvent sur @alpes4ever, le descriptif est quasi parfait 😉

    Ha! Une dernière chose, été 2022 oblige, j’ai pas eu froid puisque j’ai trouvé du 22°C à 2770m… Température évidemment très agréables pour le cyclo, beaucoup moins pour les glaciers…

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