Je vous propose une série de variantes qui suit le tracé principal de la Route des Grandes Alpes. Ces variantes permettent à la fois de varier les plaisirs qui ne seront pas moins faciles mais aussi de servir d’alternatives si des cols ou des accès sont bloqués.

Pour cette première étape, pas moins de 7 variantes dont 5 dans sa première moitié qui consiste à éviter le Col des Gets, facile mais réputé pour être un peu trop encombré au niveau de la circulation motorisée et 1 dans sa seconde moitié permettant de réaliser une alternative un peu méconnue au Col de la Colombière.

J’ai surligné les variantes en VERT !



85 km / D+ 2070 m / D- 1440 m / 3 ascensions / Haute-Savoie
3 cols franchis : Col de Jambaz (1027 m) / Col de la Colombière (1613 m) / Col de St-Jean-de-Sixt (956 m)

Exit la remontée de la Vallée de la Dranse et les passages des Cols des Gets et de Chatillon via la D902. Au départ de Thonon-les-Bains, vous emprunterez plutôt la D26 pour grimper au calme le Col de Jambaz. Par contre, vous ne rejoindrez pas le pied du Col de la Colombière à Cluses mais à Marnaz où le début de l’ascension sera plutôt assez ardu…

Pour l’ultime montée du Col de St-Jean-de-Sixt > voir tracé initial.

C’est la variante que j’ai empruntée lors de ma RGA en 2022. Vous pouvez la découvrir en détail en cliquant ici.

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col de Jambaz / Versant Nord

Distance : 24,3 km
Départ : Thonon-les-Bains
D+ : 631 m
% moyen : 3%
% maxi : 6% sur 535 m

Le Col de Jambaz – 1027 m – est le premier col que vous gravirez sur la Route des Grandes Alpes. Il est assez long avec près de 24 km mais il est très roulant. Entre Thonon-les-Bains et Reyvroz (11,3 km), vous roulerez sur la D26 en parallèle de la Vallée de la Dranse sur laquelle vous aurez de belles vues plongeantes. Le paysage présente un joli décor campagnard. La route est nickel, la pente oscille en alternant les replats et les passages un peu plus « corsés » à 5/6% et la circulation automobile est quasi absente en dehors des heures de bureau !

Après Reyvroz, la D26 va remonter doucement la Vallée du Brévon en passant par Vailly et Bellevaux. Les 13 kilomètres restants jusqu’au Col de Jambaz seront sans difficultés, la route alternant légères descentes et remontées n’excédant pas les 4,5%.

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Arrivée au Col de Jambaz (photo Alpes4ever).
Col de la Colombière / Versant Nord-Est depuis Marnaz

Départ : Marnaz (Vallée de l’Arve)
Distance : 15,1 km
Dénivelé : 1112 m
% moyen : 7,5%
% maxi : 12,5% sur 240 m

L’ascension du Col de la Colombière sera le premier test grandeur nature de cette Route des Grandes Alpes : une longue ascension – 15,1 km – plus de 1000 m de D+ et un final cauchemardesque… au sein d’un magnifique décor entre Chaîne du Bargy et Chaîne des Aravis.

Au contraire du tracé initial, le point de départ ne sera pas situé à Cluses mais à Marnaz. Le début de l’ascension sera très… abrupt avec ses 750 premiers mètres à plus de 10% de moyenne (la surchauffe est immédiate !) et l’ascension, étant un peu plus courte, augmentant nettement son pourcentage moyen à 7,5% !

Col de la Colombière
Les derniers kilomètres en venant du Reposoir (photo Alpes4ever).

120 km / D+ 3130 m / D- 2500 m / 5 ascensions / Haute-Savoie
5 cols franchis : Col de la Joux Verte (1760 m) / Col des Gets (1163 m) / Col de Chatillon (741 m) / Col de la Colombière (1613 m) / Col de St-Jean-de-Sixt (956 m)

Avant d’attaquer le Col des Gets, il est possible de faire une boucle en empruntant les D228/D338 qui passent par le magnifique Col de la Joux Verte qui sera aussi l’occasion de s’offrir une belle mise en jambes.

Une fois redescendu à Morzine, vous reprendrez le parcours initial avec les ascensions des Cols des Gets, de Chatillon, de la Colombière et de St-Jean-de-Sixt > voir tracé initial.

Attention, cette variante comporte plus de 3000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col de la Joux Verte / versant Ouest

Départ : Montriond (Vallée d’Aulps)
Distance : 13,5 km
Dénivelé : 815 m
% moyen : 6%
% maxi : 9,5% sur 1610 m

Depuis Montriond, c’est une belle ascension de 13,5 km à 6% pour un dénivelé de 815 m. Ne vous laissez pas attendrir par le très joli Lac de Montriond situé dans la première partie de la montée… car la seconde partie vous offrira un redoutable passage de 3,3 km à 9% de moyenne jusqu’au hameau des Lindarets, surnommé le « village des chèvres » qui mérite un petit arrêt pour son troupeau qui vit en liberté dans le village, en été. La troisième partie sera plus clémente avec une délicieuse série de lacets dans une forêt sauvage pour atteindre le Col de la Joux Verte situé à 1760 m, une altitude assez respectable pour une première ascension.

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Col de la Joux Verte – 1760 m (photo Alpes4ever).

116 km / D+ 3075 m / D- 2450 m / 4 ascensions / Haute-Savoie
5 cols franchis : Col du Ranfolly (1658 m) / Col de Joux Plane (1691 m) / Col de Chatillon (741 m) / Col de la Colombière (1613 m) / Col de St-Jean-de-Sixt (956 m)

Après avoir remonté la Vallée de la Dranse, exit le Col des Gets. Au départ de Morzine, vous emprunterez plutôt la D354 pour grimper au Col de Joux Plane via le Col du Ranfolly. Sans transition, vous attaquerez ainsi l’un des cols les plus durs de la traversée ! Plutôt difficile comme choix mais le jeu en vaudra la chandelle car au sommet vous attend un panorama magnifique sur le Mont Blanc !

Une fois redescendu à Samoëns, vous reprendrez le parcours initial à partir de Taninges avec les ascensions des Cols de Chatillon, de la Colombière et de St-Jean-de-Sixt > voir tracé initial.

Attention, cette variante comporte plus de 3000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col de Joux Plane / Versant Nord

Départ : Morzine (Vallée d’Aulps)
Distance : 10,7 km
Dénivelé : 747 m
% moyen : 7,5%
% maxi : 11% sur 935 m

Le versant Nord depuis Morzine propose des passages assez difficiles (plusieurs à 10% ou plus !) mais offre un final insolite. En effet, vous atteindrez d’abord un Col (c’est tout bonus !) : celui du Ranfolly – 1658 m – suivi d’une petite descente salvatrice de 800 m pour finir sans trop de difficulté avec 700 m à 5,5% puis 1300 m à 2,5%. Dans le final, vous aurez droit à une vue magnifique sur le Mont Blanc.

Le Mont Blanc vu depuis le Col de Joux Plane ! (photo Alpes4ever)

138 km / D+ 3710 m / D- 3090 m / 5 ascensions / Haute-Savoie
6 cols franchis : Col de la Joux Verte (1760 m) / Col du Ranfolly (1658 m) / Col de Joux Plane (1691 m) / Col de Chatillon (741 m) / Col de la Colombière (1613 m) / Col de St-Jean-de-Sixt (956 m)

En excluant le Col des Gets, une combinaison des variantes 2 et 3 pour cyclogrimpeurs aguerris !

Attention, cette variante comporte plus de 3000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :


101 km / D+ 2660 m / D- 2040 m / 4 ascensions / Haute-Savoie
4 cols franchis : Col de l’Encrenaz (1432 m) / Col de Chatillon (741 m) / Col de la Colombière (1613 m) / Col de St-Jean-de-Sixt (956 m)

Après avoir remonté la Vallée de la Dranse, exit le Col des Gets. Au départ de Morzine, durant 9,7 km, vous emprunterez la D328 pour grimper au Col de l’Encrenaz. On vous fichera une paix royale sur cette route bucolique et aux points de vue beaucoup plus aériens que dans le Col des Gets… mais tout cela se mérite : c’est une rude ascension qui vous attend avec plus de la moitié avec des passages à près de 9% de moyenne !

Vous descendrez ensuite le Col de l’Encrenaz en 2 temps : un premier jusqu’au hameau des Côtes puis un deuxième où vous rejoindrez le bas du Col des Gets au niveau du Pont des Gets.

Vous reprendrez ainsi le parcours initial avec les ascensions des Cols de Chatillon, de la Colombière et de St-Jean-de-Sixt > voir tracé initial.

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col de l'Encrenaz / Versant Est

Départ : Pont des Plagnettes/D902
(Vallée d’Aulps)

Distance : 9,7 km
Dénivelé : 581 m
% moyen : 6,5%
% maxi : 9,5% sur 1775 m

Le versant Est du Col de l’Encrenaz proposent de belles vues aériennes comme celle sur Montriond (photo Alpes4ever).

119 km / D+ 3280 m / D- 2650 m / 5 ascensions / Haute-Savoie
6 cols franchis : Col de l’Encrenaz (1432 m) / Col de la Savolière (1418 m) / Col de la Ramaz (1611 m) / Col de Chatillon (741 m) / Col de la Colombière (1613 m) / Col de St-Jean-de-Sixt (956 m)

Cette variante propose d’enchaîner sur le Col de la Ramaz après avoir gravi le Col de l’Encrenaz (voir variante 4a ci-dessus).

Après avoir descendu le Col de la Ramaz jusqu’à Mieussy puis Taninges, vous reprendrez le parcours initial avec les ascensions des Cols de Chatillon, de la Colombière et de St-Jean-de-Sixt > voir tracé initial.

Attention, cette variante comporte plus de 3000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col de la Ramaz / Versant Est

Départ : les Côtes
Distance : 6,6 km
Dénivelé : 469 m
% moyen : 7,5%
% maxi : 10% sur 2710 m

Après avoir descendu le Col de l’Encrenaz et à partir du hameau des Côtes, il vous faudra enchaîner directement avec le gros morceau de cette ascension : 2,7 km à 10% de moyenne ! Une série de quelques lacets vous permettront d’atteindre tout d’abord le Col de Savolière – 1418 m – puis la pente se fera plus douce en passant par la Station de Praz de Lys. Il faudra quand même donner un dernier coup de reins de 1,4 km à 7% pour atteindre le Col de la Ramaz à 1611 m d’altitude. Juste avant d’atteindre le sommet, en vous retournant, vous pourrez apprécier un des plus beaux panoramas des Alpes sur la Chaîne du Mont Blanc.

Col de la Ramaz
Le Col de la Ramaz – 1611 m (photo Alpes4ever).

100 km / D+ 2690 m / D- 2060 m / 5 ascensions / Haute-Savoie
5 cols franchis : Col des Gets (1163 m) / Col de Chatillon (741 m) / Col de Romme (1297 m) / Col de la Colombière (1613 m) / Col de St-Jean-de-Sixt (956 m)

Après avoir suivi la trace initiale jusqu’à Cluses, vous avez la possibilité de grimper le Col de la Colombière en passant par le Col de Romme. Ce ne sera peut-être pas une partie de plaisir – 9,4 km à 8,5% de moyenne ! – mais elle remplacera avantageusement la première partie sans intérêt du Col de la Colombière jusqu’au Reposoir avec des vues beaucoup plus scéniques !

Une fois au Col de Romme, c’est une descente de 6,4 km qui vous guidera jusqu’au Reposoir où vous enchaînerez avec la seconde partie du Col de la Colombière.

Une fois le Col de la Colombière franchi et descendu, il ne vous restera plus que l’ascension du Col de St-Jean-de-Sixt > voir tracé initial.

À noter que vous pouvez aussi combiner cette variante avec l’une de celles présentées ci-dessus !

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col de Romme / Versant Cluses

Distance : 9,4 km
Départ : Cluses (Vallée de l’Arve)
Dénivelé : 815 m
% moyen : 8,5%
% maxi : 11% sur 2185 m

Cette ascension est redoutable ! En partant de Cluses, c’est près de 9,4 km à 8,5% de moyenne. Un sacré client d’autant que peu après le départ, la route se dresse brutalement avec 2,2 km à 11% de moyenne ! Après ce gros effort qui se termine au niveau du hameau des Cruz, vous cherchez désespérément un replat mais il faudra enchaîner avec 1 km à 8% suivi de 670 m à 9% ! 

Vous pourrez enfin profiter d’un « répit » à l’approche de Nancy-sur-Cluses avec 1 km à 6%. Puis il faudra en remettre une couche et une grosse avec les 2,9 kilomètres suivants à plus de 9,5% de moyenne. Vous pourrez bénéficier de plusieurs passages à l’ombre. Vous pourrez enfin souffler à l’approche de Romme avec les 1200 derniers mètres à 7,5% pour atteindre le Col de Romme à 1297 m.

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Le Col de Romme se trouve au centre du village (photo Alpes4ever).
Col de la Colombière / Versant Est depuis le Reposoir

Départ : Le Reposoir
Distance : 7,3 km
Dénivelé : 635 m
% moyen : 8,5%
% maxi : 10,5% sur 775 m

À partir du Reposoir, vous enchaîner directement avec la seconde partie de l’ascension du Col de la Colombière. Elle va vous proposer un programme assez corsé : 7,3 km à 8,5% de moyenne ! 4 lacets sur une pente comprise entre 7,5 et 9% sur 3,2 km vous emmèneront rapidement au-dessus du Reposoir.

Comptez sur 1,4 km à 7,5% jusqu’aux Téléski de Plainejoux et ses 2 petits lacets qui font du bien. À la sortie des 2 petits lacets, vous apercevrez le Col de la Colombière et sa fameuse cabane. Vous vous dites que l’affaire est pliée mais le trompe-l’œil vous cachera la terrible vérité ! En effet, la route s’étire longuement durant 2,7 km le long des flancs de la chaîne du Bargy où le soleil plein sud vient transformer le coin en une véritable fournaise. Essayez de profiter du magnifique panorama sur la chaîne des Aravis pour affronter un final terrible : 1,9 km à 9,5% puis enfin les 800 derniers mètres à 10,5% pour atteindre le Col de la Colombière à 1613 m.

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Col de la Colombière (photo Alpes4ever).

Pour cette étape, je vous propose de vraies variantes mais aussi des variantes un peu spéciales qui consistent à chasser quelques cols en aller-retour. Ce seront donc 4 variantes qui permettront de varier les plaisirs…

J’ai surligné les variantes en VERT !



115 km / D+ 3300 m / D- 3540 m / 6 ascensions / Haute-Savoie – Savoie
7 cols franchis : Col des Confins – 1432 m / Col de la Croix Fry – 1467 m / Col de Merdassier – 1500 m / Col des Aravis (1486 m) / Col des Saisies (1658 m) / Col de Méraillet (1605 m) – intermédiaire / Cormet de Roselend (1968 m)

Une jolie chasse aux cols vous est proposée dans la toute première partie de cette étape. Ce sont des ascensions assez courtes qui sont tout de même assez soutenues (sauf celui du Col du Merdassier qui est quasi gratuit) et qui sont à réaliser en aller-retour. Attention, cette variante comporte plus de 3000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col des Confins / Versant Ouest la Clusaz via le Fernuy

Distance : 5,4 km
Départ : La Clusaz
D+ : 365 m
% moyen : 7%
% maxi : 10,5% sur 990 m

Le Col des Confins – 1432 m – est un col peu connu. Il est vrai qu’au départ de la Clusaz, les cols plus prestigieux de la Croix Fry et des Aravis lui font de l’ombre. Ce « petit » col à faire en aller-retour – 5,4 km maxi – est un joli défi physique avec un raidard de 1 km à 10,5%. Le col se trouve dans un lacet qui vous permettra de profiter d’une très belle vue sur la Chaîne des Aravis.

Lac des Confins
Au cours de l’ascension, vous passerez à proximité du Lac des Confins (photo de Seb_cazu).
Col de la Croix Fry / Versant Est

Distance : 6,8 km
Départ : La Clusaz
D+ : 400 m
% moyen : 6%
% maxi : 8% sur 765 m et 975 m

Une fois revenu à La Clusaz après avoir gravi le Col des Confins, la suite de la chasse consiste à gravir la première partie assez facile – 2,6 km à 5/6,5% – du Col des Aravis puis à bifurquer sur la D16 pour gravir les 4,2 km restants jusqu’au Col de la Croix Fry. Ces derniers seront par contre assez soutenus avec de longs passages à 7/8%.

Col de la Croix Fry – 1467 m (photo Alpes4ever).
Col de Merdassier / Versant Col de la Croix Fry

Distance : 2,6 km
Départ : Col de la Croix Fry
D+ : 41 m
% moyen : 1,5%
% maxi : 5,5% sur 745 m

Un col méconnu situé à 1500 m d’altitude, très facile à grimper si… vous avez effectué l’ascension du Col de la Croix Fry ! Et aussi une belle occasion de chasser un col presque gratuitement…

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Col de Merdassier (photo Alpes4ever).

Voilà, votre chasse aux Cols des Confins, de la Croix Fry et de Merdassier est terminée. Il vous faudra revenir sur la D909 et réaliser la seconde partie du Col des Aravis.

Distance : 4,4 km
Départ : D909
D+ : 266 m
% moyen : 6%
% maxi : 7,5% sur 735 m

La montée s’effectuera sur une pente à 6/7,5% mais assez régulière sur une jolie série de 6 lacets. Les 400 derniers mètres à 3% vous permettront d’effectuer une arrivée en fanfare ! Au passage du col, vous basculerez en Savoie et une belle vue sur le Mont Blanc vous attend ! 

Col des Aravis (photo Alpes4ever).

Une fois le Col des Aravis franchi, il ne vous restera ensuite plus qu’à suivre le tracé initial.


91 km / D+ 2655 m / D- 2900 m / 3 ascensions / Haute-Savoie – Savoie
4 cols franchis : Col des Aravis (1486 m) / Col des Saisies (1658 m) / Col de Méraillet (1605 m) – intermédiaire / Cormet de Roselend (1968 m)

On reste sur le même enchaînement que le tracé initial sauf qu’il est possible de grimper le Col des Saisies par une variante un peu plus difficile située au calme à l’écart de la route traditionnelle.

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col des Saisies / Versant Nord

Distance : 14,1 km
Départ : Flumet (Gorges de l’Arly)
D+ : 838 m
% moyen : 6,5%
% maxi : 9% sur 1130 m et 865 m

Longue de 14,1 km, cette variante comprend une portion assez difficile avant et après Crest-Voland. Au départ de Flumet, vous grimperez les 2 premiers kilomètres à 7% puis les 1250 mètres suivants à 5,5% jusqu’à Notre-Dame-de-Bellecombe (alt. 1122 m). Prendre à droite vers Crest-Voland (D71b puis D71a). Une bonne descente (950 m à 8%) puis une grosse remontée vers Crest-Voland vous attend : 171 m de D+ réparti sur 2,1 km à 8% de moyenne ! Attention, après Crest-Voland, il faudra poursuivre son effort avec près de 4 km à 8% aussi. Un replat de 1,5 km vous permettra de souffler avant d’attaquer le final (où vous rejoindrez à l’occasion la D218b) : 1,9 km à 6/7%.

Col des Saisies (photo Alpes4ever)
Col des Saisies (photo Alpes4ever).

118 km / D+ 3415 m / D- 3660 m / 5 ascensions / Haute-Savoie – Savoie
5 cols franchis : Col des Aravis (1486 m) / Col des Saisies (1658 m) / Col du Joly – 1989 m / Col de Méraillet (1605 m) – intermédiaire / Cormet de Roselend (1968 m)

Pour cette variante, il s’agit d’une unique chasse (en aller-retour) à un col méconnu – celui du Joly – mais qui a le mérite de culminer à 1989 m et de proposer une magnifique vue sur le Mont Blanc.

Pour rejoindre le pied du col, vous devez effectuer une descente en 2 temps :

  1. Dans la descente du Col des Saisies, il vous faudra quitter la D218b pour rejoindre Hauteluce.
  2. Depuis Hauteluce, il faudra ensuite se laisser glisser doucement vers le fond de la Vallée du Dorinet en direction de Annuit puis la Station du Val Joly.

Attention, cette variante comporte plus de 3000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col du Joly / Versant Sud

Distance : 10,3 km
Départ : Usine Électrique de Belleville
D+ : 789 m
% moyen : 8%
% maxi : 8,5 sur 3 950 m et 1 550 m


Le Col du Joly – 1989 m – est un col méconnu. Les causes : les ascensions voisines du Col des Saisies et du Cormet de Roselend, beaucoup plus prestigieuses en termes de notoriété, ont tendance à faire oublier le Col du Joly et c’est une ascension que l’on ne peut faire qu’en aller-retour avec un vélo de route. Pourtant, le Col du Joly ne manque pas d’intérêts. C’est presque un « 2000 » avec les difficultés qui vont avec : près de 10 km de grimpette avec 789 m de D+ à… 8% de moyenne, voilà un sacré challenge sportif ! Dans la première partie, une belle série de lacets puis ultime récompense au sommet : une vue somptueuse sur le Mont Blanc !

Col du Joly
Panorama sur le Massif du Mont-Blanc (photo de Nono vlf).

Une fois le Col du Joly atteint, demi-tour obligatoire pour rejoindre non pas Hauteluce mais directement Beaufort. Vous retomberez ainsi sur le tracé initial avec l’ascension du Cormet de Roselend via le Col de Méraillet.


97 km / D+ 2800 m / D- 3040 m / 4 ascensions / Haute-Savoie – Savoie
5 cols franchis : Col des Aravis (1486 m) / Col des Saisies (1658 m) / Col du Pré – 1703 m / Col de Méraillet (1605 m) – intermédiaire / Cormet de Roselend (1968 m)

Sur cette variante, vous pouvez grimper au Cormet de Roselend via le Col du Pré. Vous zapperez l’ascension du Col de Méraillet mais vous y passerez quand même (ça va, vous suivez ?!). Attention, ce sera encore plus dur mais vous y gagnerez beaucoup au change : une route vertigineuse dans sa partie intermédiaire aux 15 lacets après Arêches, une belle vue sur le Mont Blanc depuis le Col du Pré, un somptueux panorama sur le Lac de Roselend et enfin un passage symbolique sur son barrage.

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col du Pré / Versant Nord-Ouest

Distance : 12,2 km
Départ : Beaufort (Vallée du Beaufortin)
D+ : 966 m
% moyen : 8%
% maxi : 9,5% sur 5,760 km

Attention, c’est une montée bien plus rude que le Col de Méraillet… 12,2 km avec 966 m de D+ à 8% de moyenne, ça vous situe le niveau !

Au départ de Beaufort et durant 3,6 km, la pente est déjà assez soutenue avec des passages compris entre 6,5 et 8% jusqu’au hameau de la Praz. Vous pourrez souffler environ 900 m à 4,5% suivis d’une légère descente – 400 m – en arrivant à Arêches. Profitez-en car après on ne rigole plus : 15 lacets à gravir sur une route étroite qui va se durcir crescendo en passant de 8 à 9,5% ! Petite précision, il faudra soutenir votre effort ou subir le martyre selon la forme durant 7,3 km !!! Au Col du Pré à 1703 m, vous aurez bien 12,2 km de montée au compteur mais une petite surprise vous attend : l’ascension n’est pas terminée ! En effet, il faudra se farcir une petite rampe supplémentaire avec 270 m à 8% puis, oh joie, finir 465 m à 2% jusqu’au parking du Chrono officiel de la montée du Col du Pré. Attention, les 1748 m sont un peu optimistes, vous êtes plutôt à 1735 m d’altitude. Mais trêve de chiffres, profitez alors d’une très belle récompense avec une vue majestueuse sur le Lac de Roselend !

Entre le Col du Pré et le Col de Méraillet, une vue magnifique sur le Lac de Roselend et son barrage (photo Alpes4ever).

Depuis le Col du Pré, la liaison vers le Col de Méraillet ne sera pas tout à fait de tout repos puisqu’elle propose 3 petites difficultés :

  1. À la suite du Col du Pré, il faudra se farcir une petite rampe supplémentaire avec 270 m à 8% puis, oh joie, finir 465 m à 2% jusqu’au parking du Chrono officiel de la montée du Col du Pré.
  2. Après le passage du Barrage du Lac de Roselend, une nouvelle montée de 200 m à 8%.
  3. Celui-ci, on ne s’y attend pas mais juste avant le Col de Méraillet : un raidard assez vache de 175 m à 12% !

Au Col de Méraillet, vous retomberez ainsi sur le tracé initial avec l’ascension du Cormet de Roselend.

Cormet de Roselend / Versant Ouest

Distance : 8,1 km
Départ : Col de Méraillet
D+ : 387 m
% moyen : 5,5%
% maxi : 8,5% sur 450 m

Depuis le Col de Méraillet – alt. 1605 m – le plus dur est fait (mais les jambes vous pèseront un peu après l’effort fourni dans le Col du Pré…), d’autant qu’un replat et une courte descente vous aident à faire le tour du Lac de Roselend. Vous passerez à proximité de sa jolie chapelle qui a été engloutie lors de la mise en eau du barrage le 6 mai 1960, puis reconstruite deux ans plus tard au bord de la route qui surplombe le lac.

Après le passage du Pont du Nant des Lautarets, la route se cabre à nouveau – 450 m à 8,5% – pour suivre une nouvelle série de lacets – 1,085 km à 6% – qui permettent d’apprécier la vue sur les eaux turquoise du Lac de Roselend et son barrage. Il y a aussi une impressionnante cascade qui coule juste au-dessus d’un lacet. La route se faufile entre le Roc du Bioley et le Rocher du Vent… un nouveau spectacle s’offre à vos yeux avec une succession de rochers gigantesques posés au milieu de pâturages. Il faudra remettre un léger coup de collier avec 1,6 km à 8% jusqu’au Refuge du Plan de la Lai. Après un bref replat au passage du refuge, encore un effort à fournir avec 1,075 km à 7%. La fin de l’ascension – 1,6 km – n’est que pure plaisir avec un pourcentage qui n’excède pas les 5% d’autant qu’un vent souvent favorable vous déposera allègrement au Cormet de Roselend à 1968 m.

Plan de la Lai dans le final du versant Ouest (photo Alpes4ever).

147 km / D+ 4320 m / D- 4560 m / 7 ascensions / Haute-Savoie – Savoie
9 cols franchis : Col des Confins – 1432 m / Col de la Croix Fry – 1467 m / Col de Merdassier – 1500 m / Col des Aravis (1486 m) / Col des Saisies (1658 m) / Col du Joly – 1989 m / Col du Pré – 1703 m / Col de Méraillet (1605 m) – intermédiaire / Cormet de Roselend (1968 m)

Un fantasme ou une réalité pour les enragés du dénivelé… cette variante est un cumul des 4 variantes citées ci-dessus… avec plus de 4000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :


Par contre, il n’est pas interdit de piocher entre les 4 variantes et le tracé initial pour réaliser encore d’autres alternatives (par exemple, Col du Joly + Col du Pré). Mais je vous laisse faire le programme pour ce coup-ci !

Pour cette étape, je vous propose 2 variantes au tracé très différent.

La première suit l’itinéraire classique avec une alternative plus ludique dans la première partie du Col de l’Iseran située entre Bourg-Saint-Maurice et le Barrage de Tignes et un petit détour touristique en passant par Aussois, peu avant Modane.

La seconde n’emprunte pas du tout l’itinéraire classique : c’est une voie différente – qui peut aussi servir de route de secours en cas de fermeture du Col de l’Iseran – qui passe par le Col de la Madeleine.

J’ai surligné les variantes en VERT !



111 km / D+ 2700 m / D- 2450 m / 3 ascensions / Savoie
2 cols franchis :
Col de l’Iseran (2764 m) / Col de la Madeleine (1746 m) / Aussois (1484 m)

Dans la première partie du Col de l’Iseran située entre Bourg-Saint-Maurice et le Barrage de Tignes, il est possible de quitter la D902 – qui a l’inconvénient de présenter peu d’intérêt – et d’emprunter par 2 fois des petits tronçons beaucoup plus ludiques via Villaroger et via les Brévières. Et pour finir l’étape, je propose une petite ascension supplémentaire à Aussois avant de rejoindre Modane. Elle permet de chevaucher la Barrière d’Esseillon gardée par plusieurs forts…

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Distance : 49,7 km
Départ : Bourg-Saint-Maurice (Vallée de la Tarentaise)
D+ : 2124 m
% moyen : 5%
% maxi : 8,5% sur 1 km

Col de l'Iseran / Versant Nord

Toujours au départ de Bourg-Saint-Maurice, une variante plus bucolique qui passe par les villages de Villaroger et des Brévières avec passage sur le Barrage de Tignes. Mais l’addition sera un petit peu plus salée que le versant Nord direct : 49,7 km d’ascension (+ 3 km) et 2124 m (+ 90 m) de dénivelé !

Col de l’Iseran – 2764 m – plus haut col routier de France et toit de la Route des Grandes Alpes (photo Alpes4ever).
  • Aussois – 1484 m
Aussois / Versant Est

Distance : 8,7 km
Départ : D83 – Sollières l’Endroit
D+ : 297 m
% moyen : 5,5%
% maxi : 9% sur 410 m

La montée vers Aussois est une route touristique permettant de chevaucher la Barrière d’Esseillon composée de cinq forts datants du 19e siècle. Attention, même si elle ne présente pas de difficultés majeures sur le papier, les 2450 m de D+ précédemment gravis peuvent peser dans les jambes… par contre, vous ne verrez les forts que dans la descente (bien prendre la D215f !).

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L’église de Sardières dans la montée d’Aussois (photo Alpes4ever).

128 km / D+ 2600 m / D- 2350 m / 1 ascension / Savoie
1 cols franchis :
Col de la Madeleine (1993 m)

Il est arrivé plusieurs fois que le Col de l’Iseran ne soit pas franchissable au cours de l’été… À 2764 m d’altitude, il peut parfois y neiger (!) ou bien y avoir des éboulements… La RGA peut s’arrêter là ?! Pas de panique, il est possible de faire un détour – en passant de la Vallée de la Tarentaise à la Vallée de la Maurienne – par le Col de la Madeleine (1993 m), l’un des cols les plus difficiles des Alpes françaises, son versant Nord est le plus beau.

Côté Vallée de la Tarentaise, entre Bourg-Saint-Maurice et Aime-la-Plagne, vous pourrez emprunter une voie verte – 14 km – le long de l’Isère puis un tunnel réservé uniquement aux cyclistes pour traverser celui du Siaix en toute sécurité.

Côté Vallée de la Maurienne, par contre, c’est un petit peu moins plaisant car c’est un long faux plat montant sur la D1006 qui est assez encombrée au niveau de la circulation. Cependant, ma trace emprunte quelques portions alternatives qui vous permettront de rouler de manière un peu plus « safe ».

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col de la Madeleine / versant Nord

Distance : 25,9 km
Départ : Feissons-sur-Isère (Vallée de la Tarentaise)
D+ : 1617 m
% moyen : 6,5%
% maxi : 10% sur 600 m

Le versant Nord est plus abordable que son versant opposé malgré un dénivelé supérieur – 1627 m à 6,5% – mais il ne faudra pas sous-estimer sa longueur avec près de 26 km. Son ascension, plus bucolique sur ce versant, est plus irrégulière et se découpe en 3 parties :

  1. En partant de Feissons-sur-Isère dans la Vallée de la Tarentaise, il vous faudra grimper 8,3 km jusqu’à Villard-Saffray (peu après Bonneval) sur une pente moyenne de 6,5% dont un passage de 600 m à 9,5%.
  2. Ensuite, la déclivité va alterner entre deux passages à 5% et une descente sur 5,4 km. C’est toujours moins d’effort fourni sur cette longue ascension.
  3. Il reste encore un peu plus de 12 km à partir de la Thuile où la pente reprend ses droits : 7,5% de moyenne avec un passage de 600 m à 10% aux abords de Celliers-dessus. A l’approche du final, un replat salvateur de 1,7 km à 4% vous permettra de vous refaire une petite santé pour passer plus facilement une dernière série de 6 lacets aux pourcentages raisonnables (6,5 % pour les 1400 derniers mètres) et atteindre le Col de la Madeleine à 1993 m.
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Col de la Madeleine, le Mont Blanc est à gauche, caché dans les nuages (photo Alpes4ever).

139 km / D+ 3165 m / D- 2915 m / 2 ascensions / Savoie
2 cols franchis :
Col du Tra (1308 m) / Col de la Madeleine (1993 m)

Le Col du Tra est une alternative méconnue qui vous permet d’éviter le fond de la Vallée de la Tarentaise et de plutôt profiter des vues sur les sommets environnants. Par contre, il faudra fournir un bel effort pour ce col à l’altitude modeste (1308 m). Toutefois, n’oubliez pas que vous aurez à gravir ensuite le Col de la Madeleine…

Attention, cette variante comporte plus de 3000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col du Tra / Versant Est

Distance : 11,8 km
Départ : Aime-la-Plagne (Vallée de la Tarentaise)
D+ : 673 m
% moyen : 6%
% maxi : 10,5% sur 240 m

Au départ de Aime-la-Plagne dans la Vallée de la Tarentaise, c’est une ascension de 11,8 km à 6% de moyenne qui se déroule en 2 parties :

  1. Durant près de 7 km, la pente oscille souvent entre 7 et 9% jusqu’à Longefoy.
  2. Puis un replat long de 3,8 km vous permettra de vous refaire une santé, tout en admirant les beaux sommets du Massif de la Tarentaise, avant d’aborder un final assez soutenu de 1,1 km à 7,5%.

À noter qu’en cette année 2025, il y a des travaux qui vous feront prendre une déviation un peu pentue avant de rejoindre Modane. La réouverture de la D1006 devrait se faire cet été 2025… je mettrais à jour la trace en conséquence. Vous pouvez aussi éventuellement finir votre étape à Saint-Jean-de-Maurienne ou Saint-Michel-de-Maurienne. Attention, pour ce dernier, vous attaquerez directement la montée du Col du Télégraphe prévue pour l’étape du lendemain. Depuis Modane ou Jean-de-Maurienne, c’est plus pratique pour s’échauffer auparavant !

2 variantes au choix pour cette étape. En suivant le tracé traditionnel, il n’y a pas d’alternative pour passer par-dessus l’imposant Massif du Galibier-Grandes-Rousses… donc pour la première variante, ce sera une chasse en aller-retour du terrible Col du Granon. Pour la seconde variante, c’est un véritable contournement via les Vallées de la Maurienne puis de la Romanche : pas de Galibier (quoi que…) au programme mais le redoutable Col de la Croix de Fer !

J’ai surligné les variantes en JAUNE !



111 km / D+ 3190 m / D- 3040 m / 3 ascensions / Savoie – Hautes-Alpes
6 cols franchis : Col du Télégraphe (1566 m) / Le Col (1530 m) – en descente / Collet du Plan Nicolas (2406 m) – intermédiaire / Col du Galibier (2642 m) / Col du Lautaret (2057 m) – en descente / Col de Granon (2404 m)

Bien que cette étape soit déjà bien difficile, peu avant votre arrivée à Briançon, si la fraîcheur est revenue au cours de la longue descente depuis le Col du Galibier via le Col du Lautaret, il est possible de chasser en aller-retour le méconnu mais terrible Col de Granon.

Attention, cette variante comporte plus de 3000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col de Granon / Versant Sud

Distance : 11,8 km
Départ : Chantemerle (Vallée de la Guisane)
D+ : 1044 m
% moyen : 9,5%
% maxi : 11% sur 365 m

Son ascension n’est pas très longue mais redoutable à partir de Chantemerle avec 11,8 km pour 1044 m de D+ à 9,5% !

Pas de replat, pas de végétations pour se protéger d’un vent souvent présent ou du soleil, peu de lacets dans la partie médiane pour se relancer… soit ce sera une épreuve de force entre la pente et vous, soit vous déciderez de monter pianissimo pour pouvoir profiter de vues sensationnelles sur la Vallée de la Guisane et le Massif des Écrins.

Col de Granon
Col de Granon – Bâtiments militaires à l’approche du sommet (photo de benj05).

166 km / D+ 3680 m / D- 3530 m / 2 ascensions / Savoie – Hautes-Alpes
2 cols franchis : Col de la Croix de Fer (2064 m) / Col du Lautaret (2057 m)

Si le Col du Galibier est fermé – 2642 m d’altitude, il peut parfois y neiger en été (!) – il est possible d’opérer un contournement via les Vallées de la Maurienne puis de la Romanche. Mais il ne sera pas de tout repos : il faudra franchir à cette occasion le Col de la Croix de Fer (2064 m) et le Col du Lautaret (2057 m).

Attention, cette variante comporte plus de 3000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col de la Croix de Fer / Versant Nord-Est

Distance : 29 km
Départ : St-Jean-de-Maurienne (Vallée de la Maurienne)
D+ : 1615 m
% moyen : 6,5%
% maxi : 10,5% sur 420 m

Le versant Nord-Est, dont l’ascension commence à Saint-Jean-de-Maurienne est long de 29 km. Attention, ça commence à grimper avant le départ officiel qui se trouve au rond-point du « Grand Opinel ». Sur ce versant, on franchit trois tunnels (96, 178 et 503 mètres, qui s’enchaînent rapidement et qui tous bien éclairés). Après près de quatre kilomètres marquées par des rampes comprises entre 6,5 et 9% jusqu’au carrefour de la Toussuire, vient une petite descente salvatrice de 2,4 kilomètres jusqu’au Pont de Merderel suivie de 5,3 km à près de 9% de moyenne. Dur ! Heureusement, une nouvelle descente (1,5 km à 4%) jusqu’à Belleville (au pont à gauche, possibilité de grimper au Col du Mollard) permettra de vous refaire la cerise. Mieux, la suite – 7,4 km – jusqu’à Saint-Sorlin-d’Arves est globalement moins dure avec une pente autour des 4-5%, comptez juste sur un passage de 600 m à 7%. Profitez bien du dernier replat à l’entrée de Saint-Sorlin-d’Arves pour ne pas laisser vous surprendre par une brusque rupture de pente qui annonce le passage le plus difficile de cette ascension : 1065 m à 8,5% suivi de 420 m à 10,5%. Sachez que dans un lacet très raide, le clinomètre grimpe à 12-13% sur plusieurs mètres. Ce passage pas piqué des vers se termine à la sortie de St-Sorlin-d’Arves dans le premier des 8 derniers virages qui vous mèneront jusqu’au sommet du Col de la Croix de Fer. Distraction maximale avec des points de vue à couper le souffle sur la Haute Vallée de l’Arvan et les sommets environnants dans un décor semi-minéral où la roche prend souvent des teintes de vert.

Col de la Croix de Fer – 2064 m (photo Alpes4ever).
Col du Lautaret / Versant Ouest via RS1091

Distance : 34,8 km
Départ : le Clapier
D+ : 1379 m
% moyen : 4,5%
% maxi : 8% sur 440 m

Il démarre à partir du hameau du Clapier (alt. 743 m), près du Bourg-d’Oisans. L’ascension est très longue avec 34,8 km avec 1379 m de D+ à 4,5% de moyenne. Elle est constituée de 3 parties :

1ère partie : en venant du Bourg-d’Oisans, profitez du plat pour vous échauffer car vous débuterez par une rampe assez abrupte qui va vous emmener rapidement au-dessus des impressionnantes Gorges de l’Infernet puis ensuite à l’intérieur d’un long tunnel de 400 m (éclairé). À sa sortie vous attend le passage le plus dur de cette ascension avec 850 m à 8%.
La pente va repasser à une déclivité plus raisonnable : 6,5-7% sur les 1500 prochains mètres puis décliner à 4,5% sur le kilomètre suivant. Ensuite, la route va même plonger – 2,4 km – jusqu’au Freney-d’Oisans avec un autre tunnel (200 m, éclairé). Puis vous remonterez tranquillement – 2,4 km à 4,5/5,5% et encore un tunnel (60 m, creusé dans la roche) – pour déboucher sur le magnifique Lac du Chambon. Profitez du point de vue sur le Barrage du Lac du Chambon pour jeter un coup d’oeil sur l’impressionnant déversoir qui se trouve sur le côté du lac.

2ème partie : Vous remonterez tranquillement la Vallée de la Romanche jusqu’à la Grave. Comptez sur 13,8 km sur une pente comprise entre 0 et 5,5% avec le passage par la RS 1091 qui permet de longer le Lac du Chambon le tout dans un magnifique décor entre le Massif du Galibier-Grandes Rousses et le Massif des Écrins. À la Grave (alt. 1483 m), profitez-en pour jeter un coup d’œil sur l’imposant sommet de la Meije (3983 m).

3ème partie : à la sortie de la Grave, vous emprunterez un nouveau tunnel (350 m, assez étroit, moyennement éclairé) pour déboucher sur le Pont du Maurian.

La pente va rester raisonnable en passant de 3,5 à 5% jusqu’après le passage d’un dernier tunnel, celui des Ardoisières (600 m, moyennement éclairé) puis se durcir légèrement autour des 6-7% durant 6,5 km mais de manière très régulière. En passant par Vilar-d’Arêne (alt. 1665 m), dernier village avant le Col du Lautaret, le paysage est de toute beauté.
Le final est relativement facile avec 2 km qui passe de 3,5 à 5%. Dans une longue courbe vers la gauche, vous atteindrez le Col du Lautaret à 2057 m d’altitude. Au sommet, c’est un lieu touristique avec un hôtel, des restaurants et boutiques de souvenirs. Il y a aussi la possibilité de visiter un jardin botanique alpin. C’est aussi le point d’accès au versant Sud du Col du Galibier.

Le Col du Lautaret (photo Alpes4ever).

183 km / D+ 4260 m / D- 4110 m / 3 ascensions / Savoie – Hautes-Alpes
3 cols franchis : Col de la Croix de Fer (2064 m) / Col du Lautaret (2057 m) / Col du Galibier (2642 m)

Cette variante reprend pratiquement le tracé de celle présentée juste ci-dessus mais offre la possibilité depuis le Col du Lautaret – et on peut avouer que c’est très tentant ! – de chasser en aller-retour… le Col du Galibier !

Attention, cette variante comporte plus de 4000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col du Galibier / Versant Sud

Distance : 8,6 km
Départ : Col du Lautaret
D+ : 585 m
% moyen : 7%
% maxi : 9,5% sur 900 m

À partir du Col du Lautaret (alt. 2057 m), dans le département des Hautes-Alpes, ce versant est plus court avec seulement 8,6 km de montée. Comptez tout de même 585 m de dénivelé à 7% de moyenne.

Cette ascension du versant Sud se grimpe quand même plus facilement que le versant Nord. La pente est très régulière – autour des 7% – sur une route assez large avec un bon revêtement, le tout dans un magnifique décor. Au passage à côté du Monument Henri Desgrange (fondateur du Tour de France), la pente se fera même un peu plus douce avec près de 800 m à 5,5%. Profitez-en bien, car comme pour l’autre versant, vous délaisserez le Tunnel du Galibier interdit aux cyclistes pour gravir un sublime final de 900 m à 9,5% de moyenne. Attention, parfois le vent du Nord s’engouffre dans la brèche du col et peut donner un caractère encore plus difficile à l’ascension de la dernière rampe !

Le final du versant Sud du Col du Galibier (photo Alpes4ever).

2 variantes pour cette étape : une première qui suit l’étape initiale mais avec le Col Agnel à chasser en aller-retour et une seconde qui s’écarte complètement du tracé traditionnel en passant par le Lac de Serre-Ponçon mais qui propose une bonne petite dose de difficultés.

J’ai surligné les variantes en JAUNE !



150 km / D+ 4050 m / D- 4125 m / 4 ascensions / Hautes-Alpes
6 cols franchis : Col d’Izoard (2360 m) / Col de la Platrière (2220 m) – intermédiaire / Le Collet (1387 m) / Col Agnel (2744 m) / Col de l’Ange Gardien (1347 m) – en descente / Col de Vars (2108 m)

Le Col Agnel (2744 m) a deux particularités : la première est qu’il est enclavé tout au fond d’une vallée très éloignée des grands axes et la seconde est qu’il est le deuxième plus haut col routier des Alpes françaises derrière le Col de l’Iseran (2 770 m). C’est une double chance qui se présente… Ceux qui connaissent cette ascension diront qu’elle débute à Ville-Vieille. Et bien ça tombe bien car pour rejoindre ce lieu, vous aurez l’occasion de vous y rendre après avoir franchi et descendu le Col d’Izoard

Attention, cette variante comporte plus de 4000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col Agnel / Versant Ouest

Distance : 25,2 km
Départ : D947 (Vallée du Guil)
D+ : 1433 m
% moyen : 5,5%
% maxi : 9,5% sur 690 m

Depuis le croisement de la D902 avec la D947 dans la Vallée du Guil), comptez tout de même sur une longue ascension de 25,2 km pour 1433 m de D+ à 5,5% de moyenne. Ne vous fiez pas à ce dernier chiffre trompeur, retenez surtout que les 8 derniers kilomètres sont à 8,5% de moyenne le tout au-dessus des 2000 mètres d’altitude !

Nous pouvons découper l’ascension en 4 parties :

  1. De la D947 à Ville-Vieille (4,4 km), vous remonterez une partie de la Vallée du Guil en longeant le Guil sur une pente sans grande difficulté (il y a même une légère descente au début) si ce n’est le passage d’un col : le Collet (1387 m) situé au centre de Château Queyras après avoir gravi 750 m à 5,5%.
  2. De Ville-Vieille à Pierre Grosse (8 km), vous quittez la Vallée du Guil pour emprunter une haute vallée, celle de l’Aigue Agnelle. Cette fois-ci, vous entrez dans le vif du sujet avec des pentes comprises en 5 et 8,5% de moyenne. Attention, l’entrée dans le village de Molines-en-Queyras cache 2 petits raidillons qui feront bien mal aux cuisses !
  3. De Pierre Grosse jusqu’à l’altitude 2103 m (5,1 km), profitez d’un replat sur une pente comprise entre 2,5 et 5,5% de moyenne pour reprendre des forces, passer les 2000 d’altitude et être prêt à affronter le final.
  4. Le final (7,7 km), dans un magnifique décor avec le Col Agnel en ligne de mire, consiste à gravir quelques lacets souvent assez longs sur une pente avoisinant souvent les 9% de moyenne. Attention, il y a souvent un vent contraire qui descend du col qui peut rendre la progression beaucoup plus difficile. Les 2000 derniers mètres à partir du Refuge Agnel sont à 9% de moyenne, ouf vous serez bien content d’avoir atteint le Col Agnel à 2744 m d’altitude !

113 km / D+ 1850 m / D- 1925 m / 1 ascension marquée + de multiples autres plus ou moins courtes / Hautes-Alpes
1 col franchi : Col de Pontis (1301 m)

Une variante un peu particulière qui vous fait éviter son tracé traditionnel et ses 2 grands cols – Izoard et Vars – mais vous propose de découvrir les Vallées de la Durance et de l’Ubaye entrecoupées par le magnifique Lac de Serre-Ponçon.

La Vallée de la Durance pourra se faire de manière « safe » en empruntant les « Balcons de la Durance » qui ne seront pas de tout repos car ils sont constitués d’une alternance de courtes montées et descentes. Attention à la petite vacherie représentée par le « Mur de Pallon » au 26e kilomètre qui propose un raidard de 1,7 km à près de 10% de moyenne…

Au niveau du Lac de Serre-Ponçon, vous aurez l’occasion de franchir le seul col de cette variante, celui de Pontis. Court mais raide…

Les 20 derniers kilomètres qui remontent la Vallée de l’Ubaye jusqu’à Barcelonnette ne seront malheureusement pas tout à fait plaisants, se déroulant sur la D900, unique voie de la vallée qu’il faudra partager avec une bonne circulation des véhicules à moteur… Rajouter à cela 450 m de D+ qui peuvent être assez usants si le vent est de face.

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col de Pontis / Versant Nord

Distance : 4,6 km
Départ : Fontbelle (D954)
D+ : 356 m
% moyen : 7,5%
% maxi : 11,5% sur 600 m

Le Col de Pontis, situé aux abords du Lac de Serre-Ponçon, n’est pas très haut – 1301 m -, n’est pas très long – 4,6 km – mais il est très ardu ! En effet, ce « raccourci » qui vous évitera de déambuler plutôt tranquillement entre l’embouchure de la Vallée de l’Ubaye et le long du Lac de Serre-Ponçon, est brutal avec des pentes très soutenues grimpant même jusqu’à 11,5% ! Beaux points de vue sur le lac de Serre-Ponçon dans l’ascension du versant Nord en passant par le tout petit village de Pontis.

Pontis vu depuis le Col de Pontis (photo Fr.Latreille)

Il est aussi possible de mixer le tracé initial avec la variante 2 :

  • Ascension du Col d’Izoard, descente jusqu’à Guillestre puis deuxième partie de la variante 2.
  • Première partie de la variante 2 jusqu’à Guillestre puis ascension du Col de Vars.

4 variantes peuvent être empruntées pour cette étape. La première propose une alternative assez simple mais les 3 autres s’écartent plus franchement de la trace initiale avec des ascensions spectaculaires comme celles du Col d’Allos, du Col des Champs ou bien de la Cime de la Bonette qui, avec ses 2802 m d’altitude, est la plus haute route asphaltée de France !

J’ai surligné les variantes en ORANGE !



122 km / D+ 3025 m / D- 3170 m / 4 ascensions / Alpes-de-Hautes-Provence – Alpes-Maritimes
5 cols franchis : Col de la Cayolle (2326 m) / Valberg (1673 m) / Col de Valberg (1662 m) / Col de Quartier (1673 m) – en descente / Col de Ste-Anne (1551 m) – en descente / Col de la Couillole (1678 m)

Cette étape suit en grande partie la trace initiale mais le Col de Valberg peut être emprunté, au départ de Guillaumes, par une route alternative (D29) via Péone. Cette route présente l’avantage d’être un peu plus bucolique que la D28. Par contre, elle débouchera directement à Valberg et si vous souhaitez franchir le Col de Valberg, il faudra aller le chasser en aller-retour mais ce sera assez facile !

Attention, cette variante comporte plus de 3000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Distance : 14,4 km
Départ : Guillaumes (Val d’Entraunes)
D+ : 882 m
% moyen : 6%
% maxi : 8% sur 455 m

Au départ de Guillaumes, voici une autre variante longue de 14,4 km, plus tranquille, qui vous fera passer par Péone, ce dernier étant blotti au pied de pittoresques pics rocheux surnommés les « Demoiselles ». Le final se déroule sur une belle série de lacets à l’ombre de pins qui peuvent offrir un peu de fraîcheur bienvenue. La pente moyenne est aussi plus « douce » avec 6%.


138 km / D+ 3750 m / D- 3900 m / 5 ascensions / Alpes-de-Hautes-Provence – Alpes-Maritimes
6 cols franchis : Col d’Allos (2247 m) / Col des Champs (2093 m) / Col de Valberg (1662 m) / Valberg – Col de Quartier (1673 m) – en descente / Col de Ste-Anne (1551 m) – en descente / Col de la Couillole (1678 m)

Pour cette variante, exit le Col de la Cayolle (il faudra se faire violence tellement il est magnifique !), la trace faisant un « petit » détour par les difficiles Cols d’Allos et des Champs. Une fois redescendu au pied du versant Est du Col des Champs à St-Martin-d’Entraunes, vous reprendrez le cours de l’étape initiale.

Attention, cette variante comporte plus de 3000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Col d'Allos / Versant Nord

Distance : 19,5 km
Départ : Barcelonnette (Vallée de l’Ubaye)
D+ : 1123 m
% moyen : 6%
% maxi : 9% sur 600 m

Depuis Barcelonnette, c’est une longue ascension de près de 20 km qui vous attend pour atteindre ce « 2000 ».

Profitez des 2600 premiers mètres tout plats pour vous échauffer. Puis durant 5,8 km, la route s’élève sur une pente comprise entre 7 et 8% en surplombant les Gorges du Bachelard. Le paysage est magnifique d’autant que l’on peut observer à loisir les premières rampes du Col de la Cayolle. Un ravin vertigineux se tient à droite et la paroi rocheuse se dresse juste à gauche, la route est assez étroite : c’est une sacrée route de montagne !

À l’issue de ce passage difficile, la route oblique à droite pour suivre une autre vallée marquée par le Torrent des Agneliers. Mais la pente est beaucoup moins soutenue – 4/4,5% – et permet de passer quelques pignons supplémentaires durant 4 km.

Après le passage de la petite Station des Agneliers (alt. 1730 m), il y a une nouvelle rupture de pente et on s’engage dans une partie plus forestière. Un point remarquable, on aperçoit la route que l’on a déjà gravie de l’autre côté de la vallée : elle est en contrebas et semble minuscule, on se rend alors compte de l’énorme ascension que l’on est en train de réaliser ! La pente est à nouveau plus soutenue sur les 7100 mètres suivants jusqu’au sommet avec d’abord un joli passage en lacet à 9%. 2 km plus loin, la route se dresse en plusieurs lacets au milieu des pâturages. Au fur et à mesure de l’ascension de ces lacets sur une pente qui oscille régulièrement entre 6 et 7%, on peut jauger le joli dénivelé à gravir (env. 175 m en 3 km).

Après le passage de la partie en lacets, il reste encore 2 km. La fin du col n’est que pur bonheur car la pente – malgré des passages à 8% – est assez roulante. Par contre, on découvre le col au dernier moment dans un virage à droite. C’est avec le « Petit Cheval de Bois » (2754 m) et le « Grand Cheval de Bois » (2838 m) en toile de fond que le Col d’Allos est franchi à 2247 m d’altitude.

Col des Champs / Versant Ouest

Distance : 11,5 km
Départ : Colmars (Vallée du Verdon)
D+ : 831 m
% moyen : 7,5%
% maxi : 10% sur 675 m

Au départ de Colmars, l’ascension est plus courte avec 11,5 km mais un peu plus intense avec 831 m de D+ à 7,5% de moyenne. La première partie de la montée s’effectue sur une série de 10 lacets dont certains sont très serrés. Pente régulière qui ne descend pratiquement pas sous les 7,5% à part un replat de 550 m à 2% au niveau du Chalet de Ratery au 5ème kilomètre.

La quasi-totalité de l’ascension s’effectue sous un impressionnant couvert forestier (mélézin) sur une route très étroite (prudence si vous croisez un véhicule).

Mais le final est splendide lorsque l’on sort de la forêt et que l’on évolue dans un paysage quasi minéral sur les pentes de la Montagne de Noncière. Il se fait en douceur dans les 600 derniers mètres pour se conclure par une légère descente.

Col des Champs
Col des Champs (photo Alpes4ever).

102 km / D+ 2410 m / D- 2560 m / 2 ascensions / Alpes-de-Hautes-Provence – Alpes-Maritimes
2 cols franchis : Col de la Bonette (2715 m) / Col des Granges Communes (2513 m) – en descente

Une variante qui s’écarte franchement de la trace initiale. Exit le Col de la Cayolle, le Col de Valberg, Valberg et le Col de Quartier (1673 m), le Col de Ste-Anne (1551 m) et le Col de la Couillole (1678 m). Un sacrifice qui pourra être récompensé par une ascension marquante : la Cime de la Bonette qui avec ses 2802 m d’altitude est la plus haute route asphaltée de France ! À cette occasion, vous passerez par le Col de la Bonette – alt. 2715 m et troisième plus haut col français. Au terme de la descente de son versant Sud, vous rejoindrez la trace initiale à St-Sauveur-sur-Tinée.

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Cime de la Bonette / Versant Nord

Distance : 23,2 km
Départ : Jausiers (Vallée de l’Ubaye)
D+ : 1588 m
% moyen : 7%
% maxi : 9% sur 1385 m

Depuis Jausiers (alt. 1216 m) dans la Vallée de l’Ubaye, c’est une longue ascension de 23,2 km avec 1588 m de D+ à 7% de moyenne. Route large et très bien asphaltée. Il faut garder en tête une chose en tête pour cette ascension qui va la rendre spéciale : vous démarrez à 1214 m d’altitude et vous en grimperez près de la moitié au-dessus des 2000 m d’altitude ! Autant vous dire qu’il faut être dans une bonne condition car le cœur et les poumons vont prendre cher !

Vous pouvez d’abord vous échauffer tranquillement sur la liaison Barcelonnette – Jausiers. Dès la sortie de Jausiers, la pente s’incline rapidement autour des 7%. Les débats sont déjà lancés. Vous enroulez une série de lacets et après 3,5 km environ (alt. 1404 m), Jausiers apparaît déjà tout petit en contrebas.

Après avoir dépassé le dernier hameau de la Chalannette (alt. 1545 m), la route – avec une nouvelle rupture de pente à 8,5% – s’enfile dans une vallée creusée par le Torrent de Clapouse et dominée par le Bec de l’Aigle (alt. 1811 m) sur la droite. Le paysage est de toute beauté. Au franchissement du pont qui enjambe le Ravin de la Combette, une barrière levée ainsi qu’un panneau annoncent que vous empruntez désormais une route de haute montagne.

Vous abordez une série de 4 lacets assez difficiles : 155 m de dénivelé à 8% de moyenne sur à peu près 2 km (alt. 1659 à 1814).

Au passage de l’endroit qui s’appelle le Rochas (alt. 1785 m), il y a un resserrement de la vallée qui vous fait perdre de vue la Vallée de l’Ubaye et vous avez donc droit à un nouveau décor : il y a encore quelques pâturages mais le paysage est devenu plus minéral.

La pente reste soutenue entre 7,5 et 8% de moyenne sur les 3 kilomètres suivants. Au passage du restaurant La halte 2000 (Cabane de Clapouse), vous aurez atteint la moitié de votre ascension. Profitez d’un replat de 600 m à 4,5% pour méditez sur la suite : il vous reste près de 12 km à grimper au-dessus des 2000 m d’altitude !

Nouveau resserrement de la vallée ponctué par 1,1 km à 7%. Une courte et légère descente juste avant le passage d’un pont enjambant le Torrent de Clapouse vous fait déboucher cette fois-ci dans un décor quasi minéral avec d’impressionnants rochers. Vous enchaînerez avec une série de 6 lacets répartis sur 1,4 km avec des passages à 9/10%. C’est dur ! D’autant plus que le vent peut s’en mêler un peu. Profitez du paysage qui est sublime. Vous tentez d’entrevoir la Cime de la Bonette au-dessus du Sommet de Caire Brun (alt. 2812 m) mais elle n’est pas encore en vue.

Rajoutez 600 m à 7% jusqu’au petit Lac des Essaupres où vous pourrez vous refaire une petite santé avec un bref replat. Puis après le lac, il faut reprendre votre effort avec 500 m à 6,5%. Puis en contournant le Rocher Peyron, la pente va se faire plus douce : entre 5% et 5,5% pendant 1 km, mais l’altitude, qui se situe autour des 2400 m, pompe une bonne partie de votre énergie et vous aurez l’impression de vous retrouver sur une pente à 7% !

Gérez tranquillement cette partie car vous allez enchaîner avec le terrible passage vers la Caserne de Restefond : 1,5 km à 8,5% pour vous hisser jusqu’au premier bâtiment. L’effort sera violent !

La vue de ces ouvrages datant de 1940 vous fera un peu oublier votre épuisement. Les lacets suivants vont être bien mieux gravis car la pente passe à 6,5% sur le kilomètre suivant. Mais il faudra ensuite rajouter 650 m à 7%… Tenez bon, au passage près du Faux Col de Restefond, votre santé reviendra soudainement car la Cime de la Bonette est enfin en vue… et elle est majestueuse !

À cette altitude, le vent peut être assez important et glacial mais la déclivité est assez faible – entre 3 et 3,5% – durant les 1900 m jusqu’au Col de la Bonette. Sur la gauche, quelques blockhaus datant de la seconde guerre mondiale.

Au Col de la Bonette – alt. 2715 m et troisième plus haut col français, on a le choix entre une route qui monte à gauche ou à droite, cette dernière faisant en fait le tour de la Cime. Le profil étant tout aussi effrayant des 2 côtés, prenez le passage à droite pour finaliser ce versant Nord.

Rassemblez toutes vos forces pour réaliser un gros (1,1) dernier km à 8% de moyenne ponctué par un final dans les 100 derniers mètres atteignant les 12% !!! Vous avez atteint le plus haut point routier de France à 2802 m, c’est énorme !

Au sommet, panorama exceptionnel. En été, le sommet peut être occupé par une nuée de touristes ! Sur cette route étroite, prudence, vous y croiserez des dizaines de voitures et camping-cars, des centaines de motos… il faudra jouer des coudes pour vous placer devant la stèle commémorant cette altitude pour la photo souvenir et surtout pour apprécier votre exploit !

Cime de la Bonette vue depuis le versant Nord (photo alpes4ever)
Cime de la Bonette vue depuis le versant Nord (photo Alpes4ever).

143 km / D+ 3780 m / D- 3920 m / 3 ascensions / Alpes-de-Hautes-Provence – Alpes-Maritimes
3 cols franchis : Col de la Bonette (2715 m) / Col des Granges Communes (2513 m) – en descente / Col de la Lombarde (2351 m)

Une variante analogue à celle présentée ci-dessus sauf que vous aurez une bonne occasion au cours de votre passage dans la Vallée de la Tinée, d’aller chasser en aller-retour le Col de la Lombarde, un autre « 2000 » assez isolé géographiquement dans les Alpes françaises.

Attention, cette variante comporte plus de 3000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Distance : 20,5 km
Départ : Isola (Vallée de la Tinée)
D+ : 1488 m
% moyen : 7,5%
% maxi : 9% sur 3 km et 750 m

Le Col de la Lombarde est un col-frontière reliant la Vallée de la Tinée dans les Alpes-Maritimes en France à la Vallée de la Stura di Demonte, au Piémont en Italie. C’est le 6ème plus haut col routier français.

Le versant français propose une pente moyenne soutenue à 7,5% pendant plus de 20 kilomètres, dont un gros passage dans la première partie à 9% de moyenne. Au trois quart de la montée, vous passerez par la Station d’Isola 2000.

Col de la Lombarde, versant français (photo de Römert).

2 variantes pour cette dernière étape. La première propose une boucle originale autour de l’Authion qui permet d’atteindre une dernière fois les 2000 m d’altitude. La seconde variante est particulière car c’est une alternative pour une descente !

J’ai surligné les variantes en ROUGE !



137 km / D+ 3200 m / D- 4180 m / 5 ascensions / Alpes-Maritimes
7 cols franchis :
Col Saint-Martin (1503 m) / Col de Turini (1604 m) / Baisse de Camp d’Argent (1737 m) / Baisse de Tueis (1889 m) / Col de Castillon (706 m) / Col d’Èze (507 m) / Col des Quatre Chemins (329 m) – en descente / Col du Caire (180 m) – en descente / Col de Villefranche (149 m) – en descente

Bonus au Col de Turini, s’il vous reste des forces, vous pourrez vous engager dans le mystérieux tour de l’Authion et atteindre par la même occasion les 2000 m (2024 m) !

Attention, cette variante comporte plus de 3000 m de D+ !!!

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Tour de l'Authion

Distance : 16,7 km
Départ : Col de Turini
D+ : 532 m
% moyen : 8%
% maxi : 9,5% sur 975 m

Le tour de l’Authion consiste à réaliser un circuit total de 16,7 km en aller-retour comportant une boucle de 9 km. La première rampe se fait par des pourcentages soutenus à 7 /8%. Après 1,9 km, on atteint la petite station de la Baisse du Camp d’Argent – 1737 m – et après 3,8 km, la Baisse de Tueis – 1 889 m.
De là commence la boucle de l’Authion. Cependant le revêtement de la route, bon jusqu’ici, se dégrade sur la boucle, devient étroite et à sens unique. Le profil est descendant – 3,9 km – pour atteindre les ruines d’un ancien camp au lieu-dit Vacherie de Cabanes Vieilles (1 777 m) où se situe un char Stuart M5.
La route grimpe ensuite jusqu’au pied de l’Authion – 2 024 m et point culminant de la route – mais l’effort sera conséquent avec 2,8 km à 8,5 / 9,5% ! La Redoute des Trois Communes (2 080 m), point culminant de l’Authion est accessible par un sentier pédestre uniquement. La route descend ensuite – 2,5 km – jusqu’à la Baisse de Tueis où vous pourrez poursuivre jusqu’au Col de Turini.


125 km / D+ 2560 m / D- 3540 m / 5 ascensions / Alpes-Maritimes
12 cols franchis :
Col Saint-Martin (1503 m) / Col de Turini (1604 m) / Baisse de la Cabanette (1372 m) – en descente / Pas de l’Escous (1008 m) – en descente / Col de l’Orme (1005 m) – en descente / Col de l’Ablé (1149 m) / Col de Braus (1002 m) / Col de Castillon (706 m) / Col d’Èze (507 m) / Col des Quatre Chemins (329 m) – en descente / Col du Caire (180 m) – en descente / Col de Villefranche (149 m) – en descente

Cette variante est plutôt une alternative bucolique de la descente du Col de Turini, avec par exemple un incroyable enchaînement de lacets entre la Baisse de la Cabanette et le Pas de l’Escous ! On y gagne aussi quelques cols supplémentaires…

Vous pouvez télécharger le tracé GPX à l’aide du parcours Openrunner :

Deux petites ascensions notables au court de la descente du Col de Turini :

  1. Depuis le Col de l’Orme – 1005 m, une montée de 3,6 km pour 181 m de D+ à 5% de moyenne en passant par le Col de l’Ablé – 1149 m jusqu’à un point culminant symbolisé par un lieu nommé Plan Constant situé à 1186 m d’altitude.
  2. À l’issue de la descente citée ci-dessus, il faut fournir un nouveau petit effort pour se hisser au Col de Braus – 1002 m avec une courte montée de 400 m à 3,5%.

À noter que l’ascension du Col de Castillon se fait par un autre versant et qu’il est largement galvaudé par rapport à son versant initial : en quittant la D2204 dans la descente du Col de Braus, il faudra suivre la D54. Dans un premier temps, c’est un faux plat montant qui se trouve à l’ombre d’une forêt. Puis la pente se fait un peu plus insistante en passant à 5% sur 850 m. Et enfin une légère descente vous guidera vers le Col de Castillon – 706 m.

À partir du Col du Castillon, vous reprendrez le tracé initial.


Voilà une belle brochette de variantes…

Deux choix s’offre à vous :

  • Soit vous faites une variante pour chaque étape… et là, vous serez sûr de faire un Route des Grandes Alpes… hors norme ! Mais il faudra avoir de sacrés cannes pour cela… ou alors plutôt étaler votre voyage sur des étapes supplémentaires !
  • Soit vous suivez grosso-modo l’essentiel de la trace initiale et vous piochez dans les variantes au cours de chaque étape au gré de vos envies et de votre énergie !

Enjoy !!!