Je pense que vous attendiez le profil du Mont Ventoux depuis un bon petit moment… ! Et bien voici mon cadeau de Noël ! Vous y découvrirez le topo des 3 versants Bédoin / Malaucène / Sault mais aussi des petites surprises additionnelles…
Chers amis lecteurs, je vous souhaite à cette occasion de très belles fêtes de fin d’année.
Pour ma part, j’ai eu une histoire un peu particulière avec le Mont Ventoux. C’est grâce à ce dernier que j’ai développé ma passion pour les ascensions à vélo !
13 juillet 2000, j’ai 28 ans. Pas de vacances, mon épouse Corinne attend notre premier enfant qui arrivera un petit mois plus tard. Tranquillement affalé au fond du canapé, je regarde une étape du Tour de France, la 12e entre Carpentras et le Mont Ventoux. Je suis la course qui voit la victoire de Marco Pantani mais surtout je suis intrigué par les images spectaculaires qui montrent la surface lunaire du Mont Ventoux… Je me renseigne, je lis des articles, bizarrement, le Mont Ventoux m’obsède… Je fais un peu de vélo, en mode loisir, mais j’aime bien en faire… c’est décidé, je me lance le défi de le gravir !
Ce sera pour l’année suivante depuis Bédoin… mais la tentative sera ratée ! Pas assez entraîné, le vélo de mon père avec des braquets d’un autre âge (genre 40×25 pour le plus léger !), autant vous dire que le Géant de Provence m’a recraché tout cru après tout juste 10 km de montée ! Je ne lâche pas l’affaire, rebelote l’année suivante, toujours depuis Bédoin, avec un autre vélo avec un braquet à peine plus léger (39×28), en compagnie de mon père cette fois-ci, mais là aussi, ça ne passe pas, échec au même endroit ! Sur ces deux fois-là, pour me consoler, je réalise tout de même la montée (mais difficilement) entre le Chalet Reynard et le Mont Ventoux.
L’année suivante (2003), toujours en compagnie de mon père, on change tout : vélo Lapierre avec un triple plateau et une montée tout aussi prestigieuse mais moins violente avec l’Alpe d’Huez. Je réussis ainsi (mon père aussi) ma toute première grosse ascension !
Plus confiant, avec un entraînement de plus en plus intensif, en 2004, j’enchaîne durant mon séjour estival avec mes tout premiers « 2000″ et pas des moindres : Galibier, Vars, Izoard… Ma passion pour les ascensions alpestres était lancée !
Et le Mont Ventoux dans tout ça ?! J’ai été un peu plus patient pour m’y confronter à nouveau… Il fallait être prêt mentalement et physiquement. En 2007, la bête est vaincue depuis Bédoin puis en 2014, depuis Saultet Malaucène. La boucle est bouclée. Je n’ai pas eu l’occasion d’y retourner… Même s’il me manque un peu, c’est un sacré lot de souvenirs que le Mont Ventoux m’a laissés…
Le Mont Ventoux propose une ascension mythique et mystique… Isolé géographiquement à 1903 m d’altitude au sein des Monts de Vaucluse (Préalpes du Sud), le Géant de Provence ou le Mont Chauve est l’une des montées les plus difficiles de France !